Pêle-mêle de printemps
Dans un monde idéal, mon ordinateur fétiche (comprendre celui qui contient toutes mes données, perso' + boulot) n'aurait pas décidé de trépasser hier avec pertes et fracas et j'aurais pu publier librement le fameux billet de concerts prévu depuis la nuit des temps ainsi que ses photographies assorties. Seulement voilà... Puisque photographies il n'y a plus pour l'instant (une sombre histoire geek de derrière les fagots, je les récupérerai sans doute bientôt), voici que je me rabats sur un post gentiment brouillon qu'à l'instant je ponds, joyeux fourre-tout de quelques moments de printemps...
Il faut dire que ce printemps, le mien en l'occurrence, outre le fait de nous offrir un nouvel automne et de bien pâles rayons de soleil, est un petit bijou de balades et de découvertes, de jolis projets qui tombent autant que la pluie et de saveurs quotidiennes qui aspirent à sourire; paraîtrait même que l'on appellerait cela des "p'tits plaisirs". Et si je me tourne résolument vers l'avenir, je n'en oublie pas moins le présent. Après tout, la rengaine Life's a bitch ne peut pas être valable tout le temps ! C'est alors par les illustrations et les mots que dans mon petit monde de ces derniers mois, je vous embarque aussitôt.
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S'offrir une déco' d'intérieur qui nous ressemble...
Un lapin qui brille dans le noir contrairement au "vrai" mien
Et une collection de chouettes toutes dodues en coussins...
Nul doute que je m'accroche à mon brin de fantaisie,
À un printemps kitsch et tendrement bariolé, à mes penchants girly.
(Urban Outfitters et Primark)
NB: aucun animal n'a été maltraité pour ces photographies
Mais le hibou qui ferme les yeux est désormais puni !
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Thématique Totoro entre copines, le visionnage du dessin animé à la clé;
Un menu décliné en sushis, makis, yakitoris et autres mets japonais
Et surtout... le magnifique gâteau de la miss Flo pour des papilles sucrées !
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Rester fidèle à soi-même, tendance musique et bohème
Festivalière dans l'âme un jour, festivalière toujours ?
Solidays et Rock en Seine n'ont qu'à bien se tenir cet été,
Leurs programmations respectives ne cessent désormais de me faire rêver...
À ce propos, et comme vous avez été sages (du moins je crois), je vous joins un petit extrait du rock envoûtant d'Hanni el Katib nommé "Skinny Little Girl". L'artiste californien jouera en live le vendredi 23 août à Rock en Seine, je frôle déjà l'hystérie bienveillante. À écouter sans modération, et en boucle de préférence.
--> C'est par ici <--
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Quand la pluie tombera, le cinéma tu fréquenteras
Faute d'avoir trouvé le temps d'aller faire un tour du côté du Louxor depuis sa réouverture (j'adore !), je n'ai pas chômé pour autant du côté des découvertes sur grand écran. De ces séances charmantes, deux films se sont démarqués ardemment.
Perfect Mothers réalisé par Anne Fontaine
Petit bijou d'interdits qui ne le sont pas vraiment; ou comment un sujet a priori sulfureux se dévoile avec une pudeur à fleur de peau, une féminité sans limites et une audace bienvenue. Mise en scène d'exception et scénario qui se démarque, chapeau bas.
Promised Land de Gus van Sant
Film ô combien intelligent qui, malgré une fin un peu trop "proprette" à mon goût, sort des sentiers battus du cinéma et traite un sujet d'actualité sensible en parvenant toujours à garder un ton juste et un recul nécessaire. Pas si évident et pourtant, la réussite est ici assurée, comme une marque de fabrique de son réalisateur.
Mention particulière enfin pour Stoker (Park Chan-Wook) dont la réalisation impeccable et les sens exacerbés captent l'attention du spectateur autant que la bande-son lancinante d'une fin en apothéose.
--> Emily Wells - Becomes the color <--
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Découvertes sur le tard, les héroïnes de Girls sont une réjouissance de chaque instant. Pas toujours bien apprêtées, gaffeuses à souhait, sans artifices et sans chichis, elles sautent à pieds joints dans les remous de la vie. Petit bémol toutefois sur une deuxième saison un peu inégale mais la spontanéité de la série continue de me mettre en joie.
Parce que j'avais plus d'un train de retard, j'ai dévoré Downton Abbey et l'intégralité de ses trois saisons récemment, en moins de temps qu'il ne me faut pour l'écrire ! Ambiance début de siècle so british et complots en quasi huis-clos sur fond historique... Une délectation obligée dans une Angleterre des plus raffinées.
Jon Snow ou pas, c'est avec une assiduité certaine que je guette et suis chaque semaine la troisième saison de Game of Thrones... Une série désormais culte, relativement fidèle aux livres et dont l'univers imagé brille par son arrogance, ses quêtes et ses rebondissements multiples. Notons qu'il n'est pas nécessaire de s'attacher aux personnages tant leur destin pourrait leur être fatal...
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De l'art et des coups de coeur... C'est décidément à ne plus savoir où donner de la tête. La belle saison 2013 se révèle en effet riche en expositions et nous offre un panel aussi intéressant que diversifié qui tend à la visite, qu'elle soit prévue ou impromptue. Tour à tour, je me suis prise au jeu de l'onirisme sacré cher à Chagall, ai tremblé de bonheur face au street art engagé et coloré de Keith Haring et me suis délectée d'un romantisme noir et de sombres mythes qui depuis toujours me siéent. Le prochain arrêt s'imposera de lui-même à l'expo' Dynamo au Grand Palais. Mon épilepsie et moi-même en trépignons déjà d'impatience.
Chagall, entre guerre et paix au Musée du Luxembourg
Keith Haring, The political line au MAM de Paris (également au CentQuatre)
L'Ange du Bizarre au Musée d'Orsay
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"(...) Tellement sûre d'elle. La Seine, la Seine, la Seine."
Nouveau trip archi' du côté des ponts de Paris, un pianiste déversant sa musique au loin sur le parvis du musée d'Orsay, les riders ridant autour de lui et un zeste de soleil pour accompagner ma sortie. Ne serait-ce pas là un parfait moment de vie ?
En cible: la passerelle Léopold Sédar-Senghor, anciennement passerelle de Solférino, sa perspective fascinante, ses jolis cadenas d'amoureux et ses péniches avoisinantes. Elle méritait bien une rafale de photographies avant de regagner le jardin des Tuileries.
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Quand le street art vient à moi, comme par magie
Parce que le chercher, c'est bien mais le trouver, c'est mieux...
Je vous laisse sur un éventail de trouvailles distillées au gré du 6ème arrondissement
Et qui me sont apparues gaiement, un dimanche de printemps.
Konny, Miss. Tic et bien d'autres ont su égayer le quartier latin
De messages percutants, de couleurs à foison et de clins d'oeil malins.
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Ma rêverie aux portes de Paris...
Il aurait été dommage de ne pas profiter du PASS annuel pour aller saluer l'A-mi-ckey !
En a résulté un périple follement mouvementé sur fond de journée ensoleillée;
De nouvelles attractions cheveux aux vents, à expérimenter;
Un tee-shirt burtonien à la clé, des sablés choco' Mickey et des loopings qui m'ont tu-ER.
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London baby: le mode OFF qui va bien !
C'en serait presque une tradition, une coutume ou que sais-je encore... mais cela ne vous étonnera même plus, me voici pluvieusement fraîchement revenue d'un week end dans la capitale anglaise. Et si la météo a ses caprices que je ne saurais ignorer, ne pensez pas pour autant que je m'y suis reposée. De Neal's Yard au Camden Market (best quartier ever), de Picadilly Circus à Regent's Park, de la grouillante Oxford Street (Primark, River Island, Urban Outfitters... faible, je suis) à Covent Garden ou de Big Ben au Tower Bridge (parce que cette fois, j'ai ENFIN vu la Tamise), j'ai usé sneakers et rotules pour mon plus grand plaisir.
Le petit plus:
Col Claudine en crochet, boutonnage fantaisie et motifs espiègles. Quelques bribes de ma jolie robe rétro dénichée à POP Boutique, LA bonne adresse par excellence. Un attrait vintage qui me ravit instantanément pour une tendance londonienne décidément très inspirée.
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... Alors, tandis que le charme de Carnaby Street opère toujours et que les lions de Trafalgar Square vous saluent avec moi, mon esprit, comme à chaque fois, s'égare encore de par là-bas. Mais dans ces soupçons de quotidien édulcoré, j'aperçois déjà de nouveaux séjours qui se dessinent en moultes idées...
-Livy-