Parlons peu, parlons bien.
Alors que les vacances touchent à leur fin et que le blog échoué cet été est une fâcheuse résultante de sa dilettante propriétaire, les souvenirs rêvés et poétiques de mon mois de juillet persistent bel et bien, se moquant avec fierté de leurs confrères aoûtiens, tandis qu'ils se pâment de leurs jolis week ends ensoleillés. Londres, ses guitares à la tonalité rock, sa faune déjantée, ses îlots de verdure ou sa littérature sacrée....
Trois petits jours et puis s'en vont, nul doute que vous ne vous y soyez pas trompés,
Je vous évoque bien mon épopée dans la capitale de chez nos amis les grands bretons!

Le plein de surprises alors pour mon univers étoilé... Quand s'offre à moi un nouveau périple dans l'une de mes villes préférées, étonnamment dévoilé sous la forme d'un rêve un peu inespéré, je me plais à découvrir des lieux inconnus ou bien valser dans les recoins d'antan, comme perdue de bon cœur dans l'immensité d'un imaginaire troublant.

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Parade touristique du "Totally tradi"...

L'idée du jour: Et tiens, si l'on photographiait une cabine téléphonique rouge à Londres?
Ce ne serait pas banal hein, totalement avant-gardiste (cela va de soi), et l'ingénieuse idée pourrait bien faire le tour de tous les dîners mondains à venir...
Vous ne me prenez donc pas au sérieux, fichtre?
Oh c'est bon, déjà que dans mon immense clémence,
Je vous épargne les Horse Guards pour cette fois ^^

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Touristique certes, mais point trop n'en faut.
C'est ainsi l'élégance de Big Ben qui resurgit hors de la nuit,
s'imposant tel un sommet énigmatique.
Une vision surréaliste et improbable du monument si connu et photographié, singulièrement inquiétante et quasi-fantomatique pour l'occasion, prise en direct de Trafalgar Square.
C'est qu'il s'en passe des choses parfois, dans la nuit noire et obscure ^^

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... Sur son lit d'architecture typique

Immeubles victoriens, Bus à impériale, Taxis "old school" et monde moderne...
La ville se heurte et se mêle, bruyante ou verdoyante, et côtoie l'ancien à l'actuel dans quelques décalages magiques.
De véritables paradoxes fantastiques, sortis de nulle part assurément, et qui font de Londres une ville incroyable, débridée et intemporelle à la fois, précurseur des tendances et déesse des époques romanesques passées.
Et vous donc, vous la jouerez-vous plutôt flegme anglais, humour à la finesse exacerbée et "Tea time" bien à propos, ou bien tenues vestimentaires décalées et traitement capillaire carabiné pour jeunesse désinhibée?

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Un zeste de British Museum ensoleillé...

A Londres, il pleut toujours?... Ou comment vous prouver le contraire en projetant, tout soleil sorti, de bronzer en plein British Museum un dimanche après-midi.
Résultat: de jolies couleurs au rendez-vous dans un cadre évidemment accueillant pour un effet garanti. Et personne ne me dira que c'est une idée saugrenue du genre petit plaisir girly, non non. Je daigne simplement me "culturer" hors Paris.
Vous avouerez que ça change quelque peu du Louvre, pour une fois!
Par ailleurs, belle architecture imposante et puissante dont je me suis ardemment délectée, d'autant plus que je n'avais encore jamais eu/pris le temps de la découvrir lors de mes périples précédents ("What a shame!", fustigez-moi) car toujours logée à proximité d'une Tamise que je n'ai cette fois-ci même pas approchée!

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En arpentant enfin les lieux de façon plus sérieuse et assidue et pénétrant ainsi dans le bâtiment, premières impressions sur le dôme immense qui surplombe la Grande Cour pour une vue d'ensemble des plus appréciables, une foule dense mais pas suffisamment pour me faire tempêter, mille petits détails sur lesquels se délecter, et le difficile choix d'entamer une visite qui naturellement s'impose de surcroît.
Touriste powâââ mais en gardant toujours en tête l'envie de la découverte qui s'offre à moi.

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... Toute trace d'égyptologie sortie

Premiers pas dans le musée, le choix effectué se portant sur l'Égypte Antique... et émerveillement de rigueur pour la fan d'égyptologie que j'étais par le passé et demeure bien plus encore que je ne veux me l'avouer.
Beau département fort bien agencé, pour une visite riche et très diversifiée d'un point de vue des différentes périodes de l'Antiquité, qui complète joliment celle du Louvre, au moyen d'une collection intéressante dotée de pièces monumentales ou rares, sans toutefois la surpasser (car je suis un peu chauvine sans doute ^^).
Un circuit intéressant que je me serais voulue de manquer, pour sa pluralité insolite et sa consistance même au sein des salles, dans la progression de la visite. Bien évidemment, eu égard aux nombreuses expositions parisiennes ayant eu lieu les années passées, beaucoup de sculptures s'étaient déjà dévoilées à mes yeux. L'IMA en 2005 notamment, nous avait gratifié d'une exposition temporaire magnifique, je me souviens.
Petit instant d'émotion également, une larme au coin de l'œil si les touristes n'y avaient pas grouillé pas sans doute, en découvrant la Pierre de Rosette (Bristish Museum alors que Champollion était français? hum...) et petite déception dans les salles des momies et cercueils des hauts dignitaires, relativement identiques à celles de notre bien-aimé musée français.
Blasée moi? Il est vrai que le souvenir sacré d'un voyage en Égypte effectué il y a une décennie déjà ne préconise pas à trouver en plein Londres un dépaysement total au pays des pyramides ni ne le remplace... 
Mais aucun regret loin de là, de (re)découvrir ces grands moments de l'Histoire égyptienne et ainsi nous faire revivre la quasi-intégralité de sa chronologie.
Ah, je me remettrais bien aux hiéroglyphes moi, à présent.
(Ndlr: Pour les néophytes de "36 15 ma vie", j'avais appris à les déchiffrer adolescente,
et même que j'étais super douée ^^)

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Velouté de comédies musicales vers Covent Garden...

Ah non, trois fois non! Je n'y ai pas assisté, j'aurais même bien ajouté "No way!"
Les comédies musicales et moi, comme vous le savez sans doute, entamons depuis toujours une relation conflictuelle des plus terrifiantes et à laquelle je prends un malin plaisir à ne pas remédier, sous peine de nausée. Mais ceci étant, et bien que Londres demeure à mes yeux la ville "Rock n' Roll" par excellence, il aurait été dommage de ne pas immortaliser quelques édifices impressionnants et à la devanture adorablement kitchissime, vantant les mérites de ces trucs dansés et chantés. Et qui sait si lors de mon prochain saut de puce londonien, je ne me laisserai pas tenter, dans le souci d'une ouverture d'esprit avérée? ;)

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... et "French Touch" garantie!

Il est des moments comme celui-ci où le dépaysement est intégral.
On se sent ailleurs, pris d'envies folles d'exotisme et d'évasion,
Et enthousiastes à l'idée d'aller à l'encontre de mets nouveaux... ou pas!
Bienvenue au pays du bleu-blanc-rouge, où les nappes sont à carreaux et où flotte un grand drapeau... Comme une impression de "déjà vu", n'est-il pas?

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Duo de ruelles atypiques, Neal's Yard session

C'est petit, c'est mimi, c'est girly!
Neal's Yard est un joli passage situé en plein Covent Garden et dont les maisonnettes aux façades très colorées détonnent avec tout le reste du quartier. Bien caché en deux, trois petites ruelles donnant sur une cour ouverte, idéale en plein été, l'endroit est atypique et laisse place à tout l'imaginaire désiré, du film burtonien à un ancien Disney.
Restaurants et boutiques étranges s'y mêlent joyeusement pour faire du lieu "The place to be" somme toute pas si connu, mais décidément charmant...
Petit détour à faire impérativement!

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Yummy, les Soho's cupcakes!

Mon péché mignon! Et comme quoi, manger en Angleterre peut "parfois" avoir du bon...
Débordant de petits délices sucrés et copieux à la fois, les boutiques de cupcakes vers les quartiers de Camden, Covent Garden et Soho se bousculent au portillon et sont un véritable régal, tant pour les papilles que pour les yeux.
Piège à touriste évident et joyau artistique pour inéluctables gourmands,
elles nous dévoilent leurs univers colorés, acidulés, édulcorés,
à mi-chemin entre un ouvrage de Lewis Carroll et un film de Tim Burton.
"Mangez-moi" qu'il serait bien écrit à l'entrée... Et nous d'obéir docilement, avec avidité.

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Le souci du détail en ligne de mire, le cupcake devient "harmonie".
Naïf et enfantin, il répand ses couleurs chatoyantes en une si jolie sucrerie.
Et pour les mauvaises langues qui s'égareraient, je ne fais point ici de poésie,
Mais seulement prise d'un enthousiasme certain, j'entame l'ode de la gastronomie ^^

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"Phoenix Garden" ou le charme du jardin à l'anglaise trop méconnu

Quartier de Camden, bonjour!
Phoenix Garden est l'un de ces endroits impromptus que l'on découvre comme par magie au coin d'une rue, presque complètement dissimulé parmi de grands immeubles de briques rouges et des buildings modernes à l'architecture haute en couleurs. Pourtant, évoluant à deux pas des rues passantes et hurlantes, il nous transmet son calme communicatif dans un tout petit nid de verdure agréable comme on n'en fait plus et pas touristique pour deux sous.
Joliment brouillon et agrémenté de façon fantasque de plantes aussi anglaises qu'exotiques,
il est entretenu par quelques locaux et demeure l'une de ces surprises rêvées qu'on ne penserait même pas pouvoir visiter dans la réalité.
Aussi, à mille lieues des autres espaces verts de Londres, Saint James's et Hyde Park n'ont qu'à bien se tenir car la concurrence incongrue et discrète se révèle rude même si l'on y déplore une absence d'écureuils, bien évidemment ;)

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Emincé de passages "so british":
Regent's, Carnaby and Oxford Street...

Ah le style normand, les colombages, les vaches?... Je m'égarerais presque là.
Mais ces jolies rues, parfois piétonnes (Carnaby Street) et aux immeubles à l'architecture variée, un brin "Harry potteresque"comme ci-dessus, sont autant de lieux typiques à visiter, tant pour leur aspect fashion que pour leur état d'esprit "so british" dont je me délecte tellement. Boutiques indépendantes ou grandes marques à foison, "Dinner" à la Pulp Fiction et petit côté hippie chic décalé pour le grain de folie de rigueur, on admire le style et l'on se prend au jeu de l'incroyable brassage des genres, pour guetter du bâtiment comme du vêtement et se laisser aller au dépaysement en plein Soho.

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... D'ailleurs, il y en aurait presque qui daignerait avoir la même idée que moi, les bougres!
Comme si c'était un bel édifice, propice à la photographie... Tsss ^^

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... La tendance Topshop, le shopping à fleur de peau...

Le mannequin est magnifique je sais, mon humilité de toujours me perdra.
Et sinon, avec un peu plus de lucidité, ce manteau en fausse fourrure ne me va atrocement pas, c'est certain, mais si l'on ne peut plus s'amuser sur les moultes étages que comporte le magasin, où va-t-on, je vous le demande?
Quand je vous racontais dans l'un de mes posts précédents que j'avais un goût prononcé pour essayer des vêtements improbables...
... Vous en avez la preuve en image à présent, quelle chance.
Oserais-je rajouter "et qui grattent, et qui sont informes, et qui coûtent un bras"?
Au cas où il vous prendrait l'idée saugrenue de l'acheter,
Je tente simplement de limiter les dégâts ^^

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... Et en terre bien connue, le paradis du Geek ^^

Devrais-je vraiment m'attarder sur l'Apple Store londonien,
En décrire sa position, tous ses méandres et accessoires,
Ou bien est-ce une évidence quand je songe que la bête est plaisante?
Bel immeuble pour un bel endroit et une belle enseigne.
OMG, I'm lovin' it!

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Méli-mélo lumineux à Picadilly Circus

Saturday night fever, on y croit! Picadilly circus est LE rendez-vous festif du week end, foule à l'appui, exhibant au grand public ses tenues abracadabrantes, ses touristes impatients et les enterrements de vie de jeune fille qui se font légion.
A mi-chemin entre ses faux-airs impressionnants de Times Square et notre place Saint-Michel parisienne, on dit stop à l'agoraphobie, mort aux épileptiques (^^) et l'on se fraye un passage parmi les badauds, les fêtards et autres curieux personnages qui se ruent vers les petites lumières jaillissant de partout.
Un soupçon bien tassé de gens alcoolisés, cris et fous rires, mini-shorts et micro-jupes par 15° (Sont folles, les p'tites anglaises!), flash des APN et folklore londonien dans toute sa splendeur,
Nul doute, on est bien Un samedi soir sur la Terre...
(Mais assurément pas dans l'univers de Jane Austen, parbleu)

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Sur les traces de Sir Arthur Conan Doyle...

Quelques stations de bus et une nuit réparatrice plus tard... Bienvenue à Baker Street dans l'univers du roman policier car tel est le lieu où se situe la maison fictive du célèbre détective Sherlock Holmes immortalisé dans ses aventures par le grand Conan Doyle. Ledit endroit se présente ici sous la forme d'un musée privée, au numéro 221 évidemment, tout à fait resplendissant, fleuri et authentique dans le choix des costumes du personnel mais... que je n'ai pas visité, en raison d'une file d'attente qui m'a littéralement tuER.
Non mais sans blague, de bon matin, devoir supporter tous ces gens?!
J'en ai profité cependant pour faire quelques photographies bien à propos et relire depuis mon retour Le chien des Baskerville.
Allez, dites-moi que ça compte quand même un peu...

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Halte d'été à Regent's Park

En mode procrastination, qui dit Baker Street dit Regent's Park, car ce n'est guère plus loin.
Et en mode, "je veux vraiment bronzer",
On profite du plan d'eau et de la verdure pour récidiver!
Charmant et harmonieux endroit où les barques sont remplacées par des pédalos et où les enfants tombent à l'eau... j'adore! Petites anecdotes de dessous les fagots j'en conviens, mais qui démythifie l'aspect "parc royal" du lieu pour le rendre accessible et romantique, le temps d'une balade hors du temps et d'une petite pause sur un banc, à nous en faire oublier qu'un Eurostar se presse dans la gare de Saint Pancras/King's Cross, tout juste là où il nous attend.

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Havin' fun!

Pour contrer le Fast Food, Neal's Yard a déjà trouvé une solution imparable.
Impatients, s'abstenir! Les autres, voir venir ;)

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Le bus à impériale suit des règles très strictes mais très commodes, décidément pas respectées du tout dans le métro parisien.
Message à faire passer de toute urgence de l'autre côté de la Manche donc, avec le même sourire (sardonique?) que les petits bonshommes illustrés!

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... Et cadeau bonus ;)

On ira tous au Paradis... ou pas.
Je n'ai point fait de folies là-bas, ni de shopping à outrance, mais j'ai eu l'immense privilège de me voir offrir à mon retour en cadeau ce petit top customisé, et en exemplaire unique s'il vous plaît! Du coup, je ne sais pas encore de quel côté me situer car j'hésite fortement bien évidemment... Saurez-vous m'aiguiller? ;)

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Un début d'été londonien,
Une petite journée en plus grappillée l'air de rien,
Des découvertes, des émotions, des balades, des surprises...
Élégante amorce de rêves qui s'annoncent si bien,
De week ends prometteurs, d'envies ou de voyager à l'instinct.

Goodbye England!
* I'm still Lizzy Bennet, I'm a Rock n' Roll Queen and I'll be back soon *

-Livy-