Sitôt le 1er janvier 2014 passé, voici sa deuxième journée déjà prête à être attaquée, quelle épopée ! Y aurait-il seulement une année de nos vies qui s'écoulerait si doucement qu'elle nous laisserait profiter de chaque instant ? J'en viens à me demander comment sans cesse, je me retrouve aussi rapidement en hiver qu'en été, dans un tourbillon d'événements que je ne peux à peine contrôler. Pourtant, à l'heure du bilan, 2013 fut souvent douce et bienveillante pour moi. Quelques heurts, il va de soi, et des mots durs qu'on n'oubliera pas, mais elle ne restera définitivement pas marquée d'une pierre noire, à l'image de ces années dont on se dit qu'elles sont les pires, jusqu'à vouloir les oublier pour de bon en toute objectivité. Non vraiment, 2013 a été le théâtre de jolies surprises, de découvertes et de rencontres intéressantes, d'une renaissance même. Douze petits mois qui m'ont permis d'évoluer, de mieux me connaître, moi et les autres, faire un tri nécessaire résolument propice à un sentiment de bien-être, comprendre la valeur des choses et plus encore celle des gens; parfois aussi me surpasser. Il y a un an encore, j'aurais été tellement loin d'imaginer un tel constat ! Je sais également que des épreuves se préparent dans un futur proche, pas toujours plaisantes pour certaines, mais dans un réalisme à affronter, à dompter. Et j'ose espérer que toute cette force présentement accumulée servira ainsi de bouclier et d'acceptation, dans l'idée d'une prise de recul bienvenue. L'avenir après tout, lui et ses à-coups, sont un passage obligé pour aller de l'avant et puis s'aguerrir. Et par chance, c'est forte d'un méli-mélo de souvenirs, plutôt heureux pour la plupart, que je jette un œil confiant dans la lignée de ce qui a déjà été fait. Point de bonnes résolutions, fichtre diantre; elles sont assurément faites pour être transgressées. Mais je ne redoute pas ce que je sais déjà. Et je rêve sans relâche de ce que je n'ai pas. Pour le créer peut-être ? Virevolter entre l'écriture, la photographie et la musique, voici bien là vers quoi se dirige désormais mon enthousiasme et toutes mes joies, avec une sincère volonté d'agir et de préserver une ligne de conduite (Rock n'roll un peu ? Hell yeah !), sans jamais dénigrer ma personnalité.

Comme au demeurant, il ne m'est pas donné le don de deviner la suite du programme et des activités 2014 (que c'est étrange, une nouvelle date à intégrer...), permettez-moi de revenir un brin sur ces fêtes de fin d'année afin de clore définitivement pour cette fois mon chapitre de Grinch tout adouci. Je vous entraînerai volontiers alors dans cette review qui scintille, sorte de pêle-mêle authentique voué à remémorer tant les jolies balades surpeuplées au sein de la ville-capitale qu'un cocooning familial, dîner animé et Christmas tree. Et puisque les images savent déverser, avec délicatesse et puissance, leur flot de poésie, tout autant que les mots, le mini-voyage empreint de cette dualité qui m'est chère commence ici...

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Dans ma bulle...

Les succulentes trouvailles de La Grande Épicerie ont émoustillé mes papilles;

J'ai opté pour l'art du Starbucks home made en compagnie d'un renard-chenapan;
(Merci Poleen)

Les calendriers de l'Avent ont su oeuvrer entre le drôle et le gourmand;

Le sapin a, cette année, revêtu ses plus beaux atours... animaliers;

Et l'atelier cadeau n'a clairement pas chômé !

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Ici ou là...

Paris, Paris... Y en a des qui font la roue à la Concorde;

Et quand sur le Boul'Mich', Gibert célèbre les étudiants en vacances...

Les ronds-points provinciaux exhibent de jolies décorations d'enfance.
 

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La flânerie incontournable aux Galeries

S'il y a deux ans, les façades des Galeries Lafayette affichaient des illuminations grandioses à tendance orientale, elles n'ont depuis pas vraiment brillé par leur originalité. Elles nous gratifient ainsi de couleurs vives, un peu criardes, pas moches au demeurant mais bien loin de l'image onirique des fêtes et de notre cher Santa d'antan. Convaincue alors ? Non, pas vraiment. Mais l'histoire ne s'arrête pas là heureusement...

... Car c'est à l'intérieur du magasin qu'opère la vraie magie. Comme à son habitude (on se souvient de l'an passé et de la splendide thématique Swarovski), l'immense sapin central est le quartier général d'une vraie féerie. En l'occurrence, la fin 2013 s'est agrémentée d'une symphonie fleurie, belle harmonie un brin naïve et sa ronde d'automates aux lumineux coloris. Sous la verrière enchantée, de nuit, le hibou-du-sommet semblait presque faire étinceler le ciel de Paris... Ce n'était pas si difficile au fond, de conquérir le coeur du Grinch avec une touche de raffinement en fantaisie.

Quant aux hiboux du stand Urban Outfitters, sachez qu'ils hululent aussi.

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Hey ! C'est le Printemps.

Le titre est inspiré (hum), la balade hivernale le fut tout autant. Pleines lumières sur un drôle d'imbroglio de rennes, de traîneaux, de vieux hipsters barbus à la hotte et de ciel étoilé... À l'inverse des Galeries Lafayette, Le Printemps nous a offert une vraie façade de Noël, old school et scintillante comme jamais. De celles qui bercent les rêves d'enfants et hantent les pensées des plus grands. Efficace, enchanteur et charmant.

Je vous le concède cependant, le sapin du hall d'entrée, c'était un peu le 14 juillet !

Les vitrines des Galeries Lafayettes et du Printemps Haussmann entremêlées...
... Afin d'en garder le meilleur, dans l'idée d'un imaginaire à capturer.

J'en retiendrai une confrontation du type Lafayette 1 - Printemps 0. Si j'ai en effet noté un bel effort d'originalité et de rêverie pour les premières, le tout amplifié par l'exquise thématique du temps et une retombée plaisante dans des âges déjà trop oubliés, les secondes m'ont surtout frappée par leurs marques de luxe fièrement exhibées. Et en toute subjectivité, les oursons (ou pire ! les Pères Noël en lunettes noires, quelle drôle d'idée) qui arborent les lettres de prestigieuses maisons au nom de la mode, moi, ça me gâche un peu les tableaux animés.

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Bon Marché, l'insolent ;)

Il y a, au Bon Marché, cette sobriété du Bonheur des Dames de Zola, l'antre surannée du chic et de l'élégance. Le rétro sans trop de déco' car point trop n'en faut. Mais aussi la classe et le bon goût qui rendent l'errance si délicieuse et paisible. Sereine, même en pleine cohue. Certains l'aiment froids, je fais sans doute partie de ceux-là.

Sapins et décorations se pressent dans un lieu bien à eux qui regorge de merveilles en tout genre. Un univers à part, entre l'imaginaire douillet et la beauté noble, dont ressortent des thématiques vintage et des accessoires authentiques. J'en aurais presque souhaité le plein de jouets en bois pour ma wish-list.

Côté vitrines en revanche, j'ai toujours eu d'avantage de mal à être touchée. Par chance, elles se sont révélées un tantinet plus créatives cette année; mais restent bien trop épurées pour aiguiser une folie douce ou quelques sensibles facéties.

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À la découverte de Beaugrenelle

Beaugrenelle est le tout nouveau centre commercial de Paris rive gauche, divisé en trois pôles, et qui a rouvert ses portes cet automne après plusieurs années de reconstruction. Forte d'une "promenade du samedi" en ces lieux, l'esprit de Noël en bonus, je me suis dit sans peine que lui et sa coupole trouveraient aisément leur place ici. Doté d'une esthétique certaine, il fascine notamment de par ses nombreux jeux de lumières et son architecture design et réfléchie. Devrais-je également confesser les moultes étages du Marks & Spencer qui y trône et les folies british que j'y fis ?

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Dans les secrets des centres commerciaux

Du Kitsch gentillet ou des légendes édulcorées, notre choix se porte donc sur...

Des automates-qui-font-un-peu-peur-mais-pas-trop...

... Un ourson musicien, le rythme dans la peau...

...Le lapin de Noël, évidemment fort à propos...

... Le Santa Nounours lumineux et son drôle de chapeau...

... Un Rudolf tout fluffy à adopter chez Truffaut...

... Du panurgisme Zara Home doux comme un agneau...

... Et quelques déco' Maison du Monde pour compléter ce joli tableau.

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Noël pluvieux, Noël heureux ?

Hô hô hô. Deux sapins, deux ambiances, deux villages de province, et le plaisir des retrouvailles. Le Père Noël en famille aura été bien généreux une fois encore et aura déversé sur moi, les 24 et 25 décembre, ses mets copieux à profusion, ses festivités gourmandes, sa convivialité en bavardages qui s'égarent allégrement, et de vrais (chouettes) beaux cadeaux. Parmi mille autres présents, Swarovski m'aurait même amené une délicate paire de BO... Et à Paris, c'est le MacBook Air qui a dit son dernier mot. Mais d'avantage encore, j'ai pu bénéficier de ces bonheurs simples et gais au présent, ceux que l'on partage et ceux qui valent tellement plus que les mots.

Petite robe noire oblige ! Et coucou le selfie.
Mon outfit pour le jour J s'est tourné vers le modèle Etam tout en plumetis...
... Et je l'ai paré de mon fidèle pendentif Tiffany.

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Bonne année... chez Mickey !

La boucle est bouclée et 2013 se sera achevée comme elle avait commencé, au royaume de Disney. Prenez un groupe d'amis résolument décidé à s'amuser, un décompte du haut d'un château enchanté, le spectacle "Disney Dreams fête Noël" revisité et, dans le Manoir Hanté comme le Train de la Mine, des hurlements hystériques et enthousiastes de "Bonne année !". Nul doute que la discrétion ait été assurée. Et ce n'est certainement pas mon score minable à Buzz l'Éclair qui m'aurait empêché de danser dans Main Street ni de chanter La BO de La Reine des Neiges sans m'arrêter car, vous l'aurez compris, ce réveillon atypique que je dois à une amie de lycée fut un vrai succès. Mais le champagne l'a bel et bien prouvé, 2014 a sonné. Aussi, puisqu'elle demeure pleine de promesses et de mystères, de projets encore imaginaires, de sentiments mêlés et d'envies volontaires, laissez-moi vous souhaiter, car vous le méritez...

☆ UNE BELLE ET HEUREUSE ANNÉE ☆

-Livy-

BONUS
La Reine des Neiges - Libérée, délivrée