"Il y a deux sortes de temps: le temps qui attend et le temps qui espère." (Jacques Brel)


Je me cacherais bien moi aussi, dans des bribes d'adolescence je crois... Car cela ne me rajeunit assurément pas mais c'est un fait: le blog a six ans aujourd'hui, six longues années derrière lui. Et j'oserais à peine lire mes premiers billets tant j'ai l'impression d'avoir changé ! Entre les lignes pourtant, je me reconnais; je vois les souvenirs défiler, des tranches de vie qui ont bel et bien exister, les déchirures, les états de grâce, les poussées d'adrénaline et des milliers de projets concrétisés ou avortés... Tous ces moments qui sont ou ont été; tous ces instants hors du temps qui me rappellent que ce dernier passe souvent plus vite que je ne le souhaiterais. Et si je ne peux affirmer que je n'ai absolument aucun regret, je ressens une certaine bienveillance à effleurer le passé puisqu'il est celui qui a contribué à m'amener là où je me tiens désormais. C'est que le présent a beau être imparfait, sans quoi fatidiquement il m'ennuierait, il amène avec lui une certaine sérénité, facétieuse tout de même, mais suffisamment nouvelle pour m'en extasier, et très propice à la créativité. Mon âme d'enfant n'oserait appeler cela "maturité" ! Je me plais cependant à envoyer la tourmente au panier et ses gratuites contrariétés. Et puis m'appliquer à bloguer sur des sujets diversifiés, dans cette notion de partage instantané qui depuis toujours me sied. Les pauses bloguesques d'ailleurs, n'auront jamais réussi à me stopper. Pourquoi le devraient-elles, quand dans l'écriture, je trouve un refuge-à-rêver ? J'ose le confesser, j'apprécie par dessus tout les personnalités multiples, les discussions, les soirées à refaire le monde, les découvertes et parfois même les déceptions que ce petit monde virtuel a su transformer en réalité. Un microcosme en guise d'inspiration et moultes idées qui ne sont pas prêtes de trépasser... De la sorte, la magie des mots risque fort de continuer, playlists et dérivés, au détour de quelques phrases alambiquées et en toute gratuité. 

Par conséquent mes ouailles, permettez-moi ce drôle de post, toute sensiblerie de sortie;
Point de nostalgie ou de mélancolie car j'ai décidé de leur préférer la taquinerie;
Mais je me dois toutefois de lancer un petit...

* Happy birthday pour lui *

Il fallait néanmoins que je vous dise... Certains évènements, depuis maintenant presque deux longues années, ont quelque peu changé. Loin d'être présentement une souris solitaire et imperturbable derrière son ordinateur, il serait de bon ton de vous introduire ce tout petit détail qui blogue involontairement à mes côtés, avec beaucoup d'assiduité dans tout ce qu'il ne faudrait pas ronger et un bel effort pour me déconcentrer.

Souvenez-vous [ici], elle n'était qu'à peine adoptée, un brin sauvage, déjà effrontée.
Aujourd'hui, c'est un lapin adulte (dixit Kaamelott), une boule de poils au caractère bien trempé;
Qui oscille entre de grosses colères et la folle envie d'être câlinée.

Un vrai monstre aux dents acérées, gigotant et bondissant,
Parfois même téméraire jusqu'à s'en blesser.
Cicatrices, plaies et bosses, il semblerait que dans un élan de mimétisme,
Elle ait décidément choisi de me copier !

La voici donc la princesse, pièce maîtresse de la parution de mes billets, en fonction de son humeur ou de son aptitude à piétiner les touches du clavier. Une vraie terreur qui préfère les câbles aux carottes et les coques d'iPhone aux granulés, à mon plus grand regret.

Un tyran-femelle qui me fait plonger d'emblée dans le gâtisme, mais surtout une tornade véritable, espèce de lapin-tête-de-lion tendrement psychopathe répondant au curieux doux nom de Nabaztag, et que je ne vous ai sans doute pas assez présentée... 

Mon erreur réparée et la bête ainsi mentionnée, sachez qu'elle est une source d'inspiration certaine pour mes écrits divers et variés, le bruit d'un open-space intégré et les dégâts d'un rongeur passablement énervé. Elle est mon NAC au mordant avéré, le dynamisme de chaque journée, un truc sympa qui m'est arrivé et que j'ai sur mes genoux dès qu'il s'agit de rédiger.

Pour ce blog-anniversaire alors, cet étrange hommage me paraissait aussi loufoque que mérité.
Plus aucune cachoterie désormais, mon arme secrète est dévoilée. Et sa menace, bien que présente parfois...

... ne m'empêchera assurément pas de bloguer !

* Excellent week-end férié *

-Livy-