Le Paris de mes vingt ans
Réminiscences de ma prime jeunesse
A la découverte d'une ville enchanteresse...
La nostalgie amie, aujourd'hui, telle une caresse,
Se rie de l'insouciance et des idéaux juvéniles qu'elle transgresse
Quand elle transforme la fugace et bucolique tristesse,
Celle du temps qui se meut et passe, à trop grande vitesse,
En un élan poétique empreint de délicatesse.
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Le Paris de mes vingt ans
A viré aux abonnés absents
Bribes magiques du Paris féerie
Qui se fourvoient dans une vaine utopie
Quand seule l'esquisse du Paris passion
Perdure encore en chanson...
La ville des amoureux
Ignore les malheureux
S'étourdit gentiment
Toutes futilités au vent
Étale sa gaieté décomplexée
Sitôt la nuit tombée...
Paris, je t'ai aimé
Paris, je t'ai fantasmé
Virevoltant, tournoyant,
À Bir-Hakeim, dansant,
Paris.
Tu n'es plus comme avant...
Le Paris qui me plaisait
Celui où j'habitais
Prônait un brin d'espoir
Entre Monet et Renoir
Sous le ciel de Doisneau, un Paris enivrant
Sous l'emprise de Ronis, un Paris m'enlaçant...
Mais la jolie ville-capitale
Qui se perd en dédales
A éparpillé l'envie
A suscité la folie
Et par ses ambiguïtés
J'aime tant la détester...
Paris je t'ai aimé,
Paris, je t'ai fantasmé
Virevoltant, tournoyant,
La Butte ou Ménilmontant,
Paris.
Tu n'es plus comme avant...
Des lumières, des ambiances
Des parfums, la cadence
Des rires forts qui sonnent faux
Des-illusions par défaut
Paris ne dort jamais
Et fait partie de moi désormais.
Paris je t'ai aimé,
Paris, je t'ai fantasmé
Virevoltant, tournoyant,
Rive gauche en souriant,
Paris.
Tu n'es plus comme avant...
Paris je t'ai aimé,
Paris, je t'ai fantasmé
Virevoltant, tournoyant,
Les quais de Seine lentement,
Paris.
Tu n'es plus comme avant...
-Livy-
Ecrit: Mai 2012
Photographie: Juin 2012