
"En mai, fais ce qu'il te plaît" assure le dicton. Et pourtant ! 2012 aurait-il été (à quelques exceptions près) le sinistre synonyme d'un printemps gris, humide et pluvieux ? D'un spleen automnal dont on ne parviendrait pas à s'extirper ? D'une humeur maussade persistante ? Entre deux sessions cyniques, je me refuse à penser que notre saison qui fout l'camp doit être le théâtre de tous les chagrins, dotée d'une occasion supplémentaire de ruminer quand on rumine déjà tant. Il y a, dans l'idée de se plaindre pour un rien, ce...
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