Des fois que vous l'auriez oublié, la semaine en train de s'achever marquait non seulement notre entrée dans la nouvelle année mais également l'épiphanie. Si si voyons, l'épiphanie ! Cette fête qui implique de tirer les rois (et sans jeu de mots grivois) à grand renfort de galette, de fève et de têtes couronnées. Une occasion supplémentaire, me direz-vous, de profiter d'un dessert savoureux et de se la jouer tradi' en toute gastronomie. Sauf que voilà. Après avoir englouti pêle-mêle, en l'espace de quelques jours, foie gras, saumon, chapon, gibier, fagots de haricots, sauce forestière, bûches, chocolat et compagnie, les fêtes m'ont tuER, ainsi que mon estomac. Et je me suis soudainement dit que la frangipane-à-calories pourrait bien avoir raison de mon appétit... Heureusement, ma bonne étoile veille sur moi et m'est apparue cette fois sous la forme d'un cookie. Mieux encore, c'était un cookie des rois.

Certes, mais un cookie des rois, quésaco ?
Il s'agit tout simplement d'une alternative décalée à notre traditionnelle galette, signée Michel et Augustin. En effet, nos deux bonshommes toqués (dont je parlais amoureusement précédemment ici) nous ont concocté pour ce début 2012 un cookie géant constellé de pépites de chocolat noir, fève et couronne incluses. Ni trop ni pas assez, somme toute LE dessert idéal afin de célébrer une épiphanie atypique et sans aucun excès !

C'est ainsi dans mon "home sweet home" que j'ai trouvé la bête un soir de début de semaine, sous la forme d'une jolie surprise. Et si je n'ai pas manqué de l'immortaliser par le biais d'Instagram, l'appli' photo dont je ne peux désormais plus me passer, elle n'est toutefois pas restée longtemps intacte ! C'est qu'à l'image de la Bananeraie, lieu-dit de nos trublions du goût favoris, il faut croquer dans le cookie pour y trouver la saveur, la fève, et des amis :)

Un packaging malin et coloré
Et qui pétille de nouveauté !

Cookie des rois, mode d'emploi:
A déguster tel quel ou passé quelques secondes au micro-ondes.
Découper bien soigneusement sans lorgner sur la fève au préalable.
Préparer la couronne à l'effigie de ses créateurs toqués
Se faire désigner sa part du gâteau par le/la plus jeune de l'assemblée.


Et alors ?
Pas déçue du tout ! Je songeais retrouver totalement le goût (agréable mais connu) des petits sablés ronds et bons ou autres biscuits gourmands, mais force est de reconnaître que le cookie est plutôt différent. Il possède tout le charme du "fait maison" encore plus saisissant lorsqu'il a fait un passage-éclair au four afin de rendre son chocolat fondant. Et des qualificatifs en veux-tu en voilà, j'opterais sans hésiter pour "appétissant" avant de m'évader vers "gourmand" pour enfin atterrir à "succulent" ;)

Pour couronner le tout (comment ça, je sors ?!), la fève est une petite vache craquante et qui n'a pas les yeux en face des trous. Avouons-le, il aurait fallu être très très assidu dans notre douce rêverie (ou avoir une chance de folie) pour parvenir à trouver l'une des quatre fèves en or, généreusement vouées à nous expédier d'emblée à New York City. Mais qu'à cela ne tienne, ce modèle-ci est plutôt insolite et bourré de fantaisie. Aussi, m'est avis que les collectionneurs en seront franchement ravis tandis que pour ma part, j'achève mon épiphanie 2012 sur une touche de folie empreinte de drôlerie.

♥ EXCELLENT DIMANCHE  ♥
(Entrain et facéties)

-Livy-