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Livy Etoile
29 août 2011

Rock en Seine 2010 VS 2011, Le choc des Titans (1)

Pour changer un peu de partition, je vous propose cette fois d'aborder mes épopées festivaleresques d'une toute nouvelle façon: le deux-en-un.
Partant effectivement du principe que j'ai fait jusqu'à présent une impasse complète sur la session 2010 de Rock en Seine alors que je me remets à peine de la version 2011 achevée en beauté hier au soir, je me suis dit que l'idée de confronter le même évènement d'une année à l'autre aurait sans doute un petit quelque chose d'amusant et surtout, de différent.
Une sorte de "Tekken" de la musique si vous préférez, ou encore un 2010 VS 2011... Je vous laisserai volontiers voter pour vos préférences attitrées parce qu'à la fin, il n'en restera plus qu'un, curieux concept du billet télé-réalité ^^

Toujours est-il que, journée après journée, me voici plus que jamais décidée à vous hanter de ce terrible marathon festivalier, dans ses moindres détails, ses concerts acharnés ou encore le plus anecdotique de ses aspects. Et comme je sais déjà ce que vous en pensez (Oh mais ça y est, elle a craqué !), laissez-moi plutôt commencer...

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Rock_en_Seine_2010

Vendredi 27 août 2010

Forte du grand beau soleil rencontré lors des crus précédents de 2008 et 2009, c'est toute déçue que j'ai, il y a déjà un an de cela, franchi le seuil du Parc de Saint-Cloud pour trois jours d'une ivresse un brin humide. En effet, une petite pluie fine, celle-ci même nommée "bruine", m'a fait bien vite comprendre que je vivrais un festival dilettante et peut-être un tantinet plus décevant, sans toutefois savoir pour le moment les trombes d'eau qui allaient m'attendre par la suite... Allez donc apprécier un concert à sa juste valeur, même le meilleur, mouillés de la tête aux pieds ! Mais ma foi, puisqu'en cet instant, il ne pleuvait pas tant que cela, le petit tour de reconnaissance du QG, affublée d'un meilleur ami geek dans d'excellentes dispositions rock n'roll comme toujours, s'est révélé décidément très familier, à l'image de chaque autre année. Ah, et puis plus rapide aussi, à cause du risque évident de s'embourber et de vaciller dans une quelconque flaque rencontrée.

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Quelques stands écumés et deux ou trois bières écoulées plus tard, le tout dans une intense motivation (sarcasme ^^), la fin d'après-midi nous fit renoncer définitivement au son des Band of Horses, déjà vus auparavant lors de La Route du Rock de Saint-Malo, pour filer droit vers la Grande Scène à laquelle nous allions décidément rester scotchés. Il faut dire que la météo se prêtait plutôt mal à la visite détaillée de ces lieux, tandis qu'en un seul et même endroit, les têtes d'affiche s'enchaînaient sans se ressembler, amenant avec elle un troupeau de gens bourrés bien décidés à braver la pluie et le vent, nous dedans ! Et s'il faisait encore tout à fait jour quand Skunk Anansie ouvrit le bal, les musciens fort bien accompagnés de Skin, leur belle "leadeuse", n'avaient assurément pas dit leur dernier mot...

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Skunk_Anansie

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Look décalé et voix à se pâmer, c'était comme si on ne l'avait jamais quittée !  Je parle toujours de la chanteuse bien sur, le groupe britannique tout entier, ainsi reformé après de nombreuses années de séparation, reposant essentiellement sur elle. Car à la fois agitatrice et charismatique, elle était l'accroche parfaite pour débuter un Rock en Seine prometteur, à grand renfort de mélodies connues au dynamisme inné. Qui ne se dandinerait pas sur les premières notes de "Just because you feel good" ou encore "Weak", je vous le demande ?
Tantôt touchante, tantôt déchaînée, la jeune femme était comme en transe, dans un show au parfum très entêtant de nostalgie, n'hésitant pas une seconde à slammer dans la foule pour le bonheur de tous quand, découvrant peu à peu d'autres morceaux, les sanglots de son timbre vocal si reconnaissable laissaient planer une maîtrise sans faille de la musique et une énergie débordante, amenant avec elle perfection et fascination.
Rage, émotion et fil conducteur dynamique... Les aventureux anglais de Skunk Anansie, assurément en pleine forme et très à l'aise avec leur public, ont su faire de leur séquence live un moment à part, se servant du mauvais temps pour mieux en jouer et "énerver" joyeusement l'ensemble des festivaliers d'une musique où le talent à fleur de peau rimait avec un jeu de scène impeccable et écorché-vif. Un véritable exercice de style qui, à lui tout seul, rendait le festival attractif pour un set mené tambour battant. Chapeau bas !

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 Il aurait été dommage de s'arrêter en si bon chemin et, vraiment bien placée dans la fosse pour l'occasion, je décidai de faire le siège de la Grande Scène. Cela induisait naturellement (ouh ! Pas bien) l'omission totale de The Kooks qui jouaient un peu plus loin et qui, ok, ok, me tentaient quand même bien... Mais parapluie au point, pas le temps de faire l'aller-retour et surtout pas une grande envie. Je me suis dit que si je souhaitais un jour les voir en concert, j'en toucherais simplement deux mots à mon destin. A l'heure qu'il est d'ailleurs, je dois bien vous confesser que... toujours rien ^^

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Cypress_Hill

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En revanche, en début de soirée, les Cypress Hill ne me sont pas passés sous le nez mais juste devant. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils se sont montrés convaincants ! Changement de registre total donc, pour un live très violent musicalement, mais qu'il m'a été plaisant de découvrir avec force pogos et autres agissements bienvenus ;)
Pas particulièrement mon style pour autant, j'ai aimé l'impulsion de ce concert ultra-tonique qui nous balançait en pleine face son hip-hop vintage et son flow endiablé. Copieusement enrichie de rythmes démentiels, leur musique avait un goût de provoc' bien sentie astucieusement étudiée, qui suscitait l'envie de s'agiter et de se mêler à la folie ambiante. Jusqu'à en faire cesser la pluie ! Et tandis que les bad boys s'en donnaient à coeur joie sur scène avec un petit joint qu'il se faisait tourner (une réputation à tenir, vous dis-je ^^), le public se réchauffait à chacun de leurs titres mythiques. Un vrai plaisir, il faut avouer, que d'entendre des morceaux dont on ignore tout, jusqu'au petit nom, mais que l'on reconnaît assurément, par leurs gimmicks immortels. Aussi, en tant que presque néophyte mais pas totalement quand même, l'idée de m'échauffer de la sorte pour cette toute première journée de festival, un brin morose, fut accueillie avec un enthousiasme que l'aspect "rock bien viril" de certains morceaux (eh oui, pas que du hip-hop mais un savant mélange de son !) rendait plus évident encore. Et pour tout vous dire, j'en redemanderais bien...

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Blink_182

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Deuxième partie de soirée. Le froid et la nuit, youpi !
Toujours en plein siège de la Grande Scène et manquant cette fois, à un chouïa, les Black Rebel Motorcycle Club de l'autre côté du parc, je me refis une seconde jeunesse avec la quasi-intégralité du live de Blink 182. Et dire que je me suis vraiment bien amusée à ce concert joyeusement punk est un euphémisme. Il fallait me voir bondir, telle un adolescente sur "What's my age again", "All the small things" et dérivés. Un vrai retour dans les 90's en mode American Pie que je me suis offert, parce que j'en rêvais tout bonnement depuis mes quinze ans ! Les révoltés de San Diego ont joué de leur impétuosité pour nous en mettre plein la vue et presque deux décennies après, force est de reconnaître c'est toujours aussi efficace. Moins jeunes mais toujours bien allumés, ils nous ont offert un show abouti, survenant tout juste à point nommé pour exciter les fans et déchaîner les passions. Mission réussie !
Pourtant, une fois la plupart des classiques du groupe revisités, le bonheur des premiers instants est vite retombé, à croire que j'avais trouvé en Pennywise, quelques mois avant, un absolu du genre. Blasée, moi ? Un peu sans doute, mais pas trop. J'appréciais l'idée du concert "best of" au plus haut point, tout en ne cessant de me répéter que j'avais pris de la bouteille et que la fièvre punk-rock californienne ne m'inspirait plus autant... La fosse avait bien cinq ans de moins que moi (Mea culpa, ce n'est pas la mort ^^) et il manquait à la fureur générale une aura ou ce" je ne sais quoi" qui aurait plongé le concert dans une exquise dimension parallèle. Mais qu'à cela ne tienne, le set était enlevé, sympathique et même s'il ne comportait rien de vraiment transcendant, il valait bien ce détour tonique. Y assister fut donc un plaisir coupable que je ne regrette pas et c'est avec un large sourire que j'ai rebroussé chemin, encore toute frémissante, pour m'en aller explorer quelques autres contrées, les dernières de la journée.

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Deadmau5

Un petit détour donc, du côté de la scène de l'Industrie, pour écouter des extraits de Deadmau5 dans un tout autre registre cette fois. Pour mieux vous situer un peu le tableau, prenez un DJ déguisé en souris, un son électro house progressif, des morceaux électriques, un show à vous faire fuir un banc d'épileptiques, et le tour est joué.
Très attachée à mes petits instants "technival" lors de chaque "Rock en Seine", je me suis prise d'amour pour ce set coloré et mystérieux, préparé avec un soin quasi-palpable. L'ambiance expérimentale était à son comble et laissait glisser sur une nuit très sombre sa musique joliment surréaliste avec une force époustouflante. Un must pour achever un début de festival en demi-teinte qui, au milieu d'intempéries, laissait présager de nouveaux concerts, tous plus surprenants les uns que les autres ! Celui-ci en était bien une preuve flagrante, générant sa dose festive avec une intelligence perfectionniste, à l'image d'un film de science-fiction.

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Une première vision d'un Rock en Seine comme je ne l'avais jamais vu encore, pluvieux et désarmant, dont mon Dress Code est ressorti fort contrarié. Perfecto, robe liberty et DocMartens vernies, je devais au plus vite trouver une solution avant de mourir de froid pour la cause fashionista ;) Mais les concerts du jour, ô combien sacrés, avaient enlevé l'odieuse couche terne qui survolait le Parc de Saint-Cloud ce jour-là, et puisqu'ils avaient su mettre du baume au coeur et une bonne dose de joie, je me trouvais à minuit bien passé encore dans quelque soirée parisienne pour en vanter les mérites et partager des bribes de liesse sur lesquelles je rêvassais déjà...

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--> Le Myspace de Band of Horses <--
--> Le Myspace de Skunk Anansie <--
--> Le Myspace de The Kooks <--
--> Le Myspace de Cypress Hill <--
--> Le Myspace de Black Rebel Motorcycle Club <--
-->Le Myspace de Blink 182 <--
--> Le Myspace de Deadmau5 <--

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 VERSUS

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Rock_en_Seine_2011

Vendredi  26 août 2011

S'il est plus évident d'évoquer les débuts d'un festival dont on ressort à peine, je dois dire que l'introduction pourrait bien être la même. Une déception météorologique immense et une arrivée dans "Ouh, la gadoue, la gadoue, la gadoue" où les éléments indispensables semblaient être un cirée jaune et une paire de bottes en caoutchouc. C'est donc en toute fin d'après-midi que le meilleur ami geek (toujours lui !) et moi-même avons poussé une reconnaissance sur le terrain en nous faisant la solennelle réflexion qu'après un an d'absence, nous étions enfin de retour à la maison ^^ Par chance, la bruine ne nous accueillait pas cette fois mais, puisque l'orage avait sévi toute la nuit, le sol en avait fortement pâti, pas particulièrement aidé par une foule très compacte pour un premier jour, qui déjà se déchaînait. Quant à moi, d'abord décidée et préparée psychologiquement à vivre un "Rock en Seine" intensif, je m'étais sentie passablement exaspérée par cette fraîcheur automnale qui n'allait pas manquer, faute de motivation, à me faire oublier de mon plein gré quelques bons concerts, hélas.

D'un autre côté, il y avait des surprises à la clé ! Une scène supplémentaire dans un espace un peu plus confiné, des stands comme s'il en pleuvait (ben oui tiens, au propre comme au figuré), d'avantage de sponsors et une organisation qui semblait vraiment au top, comparée aux autres années. Nous avons même failli percuter Fred (si, si, voyons, notre ministre de la culture) interviewé au détour d'une allée...

Il ne fallait cependant pas perdre une miette de ce que le festival pouvait nous offrir et tandis que CSS terminait son set sans nous sur la Grande Scène (premier échec volontaire), nous foncions droit devant nous procurer le tee-shirt "couleur locale" de l'évènement, symbole de notre passage ici, qui compléterait de la sorte une bien jolie collection. Le ciel nous donnait en cet instant un pâle rayon de soleil et quand déjà, nous remettions pulls et sweats, l'heure était à la bière, à trinquer aux concerts. Enfin, ce fut Kid CuDi qui, le premier, lança la tendance pour nous, amorçant son live tant attendu sur la scène de la Cascade...

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Kid_CuDi

Certes, je connaissais le loustique de par sa collaboration avec David Guetta pour "Memories" mais dans l'ensemble, la découverte était plus que jamais au programme. Aussi, quand ce dernier débuta son show avec un entrain communicatif, j'y perçus de suite une tendance évidemment plus hip-hop dotée d'une vibe très concluante ! Et l'efficacité était de mise puisque quelques envies de "Put your hands up" plus tard, j'étais définitivement dans le bain. 
Mixant habilement l'électro, le rap et le rock, l'artiste s'est livré à une performance de haute voltige, faisant trembler de bonheur une fosse déjà conquise. Il est à préciser que, fort de ses collaborations fructueuses (Kanye West, MGMT...), Kid CuDi a su tirer le meilleur de sa musique en jouant avec les mélodies et les mots, sans limites et sans préjugés. Cet instinct de liberté se ressentait d'ailleurs étonnamment dans son live qui reflétait une personnalité plurielle et décidée. Et en excellent show man, il a su d'emblée se montrer sous ses nombreuses facettes, passant habilement d'un registre à un autre avec une aisance plus qu'appréciable et une maîtrise sans fausses notes. Il se démenait, le public suivait. C'est un peu ce que l'on demande pendant un festival, non ? Aussi, il ne fait aucun doute que mon tout premier moment-découverte 2011 s'est montré à la hauteur de mes espérances, dans un état d'esprit "à la cool et sans prise de tête" qui méritait amplement le détour.

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The_Kills

The_Kills

On s'active cependant, et sans transition. Surtout quand la Grande Scène propose en début de soirée The Kills. Il faut donc courir, se fondre parmi la masse des festivaliers déjà un peu vacillants et arrivée sur la pelouse, terre battue, bouillasse pour se donner un bel aperçu d'un groupe qu'on apprécie tant. D'un autre côté, je signais sans le savoir encore, ma première déception de l'année. En effet, ceux qu'on qualifie volontiers de "duo sulfureux" nous ont pondu un set pas mauvais mauvais en soi, mais à la déprime tellement nonchalante que j'étais proche de l'endormissement. Les mélodies s'enchaînaient avec lenteur, gracieuses et subtiles évidemment, mais soyons honnête, c'était vraiment trop mou pour accrocher, surtout dans un festival rock ! Et si les anciens rebelles se targuaient d'une nouvelle profondeur dans leur musique qui, soit dit en passant, est une véritable perle en version studio, le rendu live s'en est presque trouvé inexistant, laissant complètement tomber l'aspect corrosif qui leur allait pourtant si bien. Ce ne sont donc pas les jeux de lumière et autres effets de style qui auront rattrapé la mise pour cette fois. Car même si le son était excellent et leur prestation de qualité (on ne va pas tout leur enlever, fichtre ! Je les aime bien moi, ces petits ^^), il manquait clairement la touche sensible qui fait accéder au charisme et à la consécration... Pas particulièrement envie de "jumper" dans les premiers rangs donc, ni même d'écouter tranquillement, mais plutôt de rebrousser chemin avant la fin. Oups !

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General_Elektriks___Good_for_dreamers

General_Elektriks

En même temps, un petit retour vers la scène de la Cascade (je n'ai fait cette année que des allées et venues permanentes... Éreintant, vous dis-je ! Me voici fourbue/vannée/épuisée) m'amena à ma seconde très belle découverte. Je parle évidemment de General Elektriks dont je ne connaissais jusqu'alors que le nom, ce qui est bien mais pas top ;)
Il s'agissait donc d'un français passablement déjanté qui, à grand renfort de couleur fluo, mêlait le rock à l'électro avec brio. L'univers était fou à lier, son artiste tout dévoué à l'amusement permanent, et le set, un vrai bonheur psychédélique qui usait de son talent pour faire des reprises osées et ultra-dynamiques, allant de Prince à Beastie Boys. C'était à s'y perdre, vraiment, dans ce méli-mélo dingo qui nous balançaient ses samples à n'en plus finir et sans jamais ralentir ! Une course contre la montre en quelque sorte, que nous assénait à la nuit tombée une performance scénique dédiée à la danse, la bonne humeur et la légèreté, le tout parfaitement orchestré. Rien de plus à signaler sauf qu'à m'imaginer en train de me tortiller à chaque nouveau morceau que je reconnaissais, j'ai forcément du accrocher.
Et encore, je ne vous parle même pas du petit "booty shake" tout à fait délicieux (^^) auquel s'est livré le clavier habillé tel un pamplemousse rosé !

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Temps de pause et petite balade zen du côté de l'expo-photo. Celle-ci même qui, à l'instar de chaque année, dévoile en noir et blanc ses jolis clichés de figures du rock et autres groupes emblématiques, des 60's à aujourd'hui. Particulièrement attirée par les photographies de Kurt Cobain ou PJ Harvey, je dois dire que j'aurais bien filé également avec l'exemplaire des Libertines ! Mais point de vol à l'horizon, plutôt une petite session de saine et totale décontraction en mode "Et je coupe le son !"...

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Foo_Fighters_Best_Of

Foo_Fighters

... Et je remets le son !" pour Foo Fighters, tête d'affiche des têtes d'affiche ^^
Un concert avancé d'un quart d'heure et un groupe prêt à tout faire exploser pendant (non non, vous ne rêvez pas) deux heures de live, rien que ça ! A mon humble avis, le festival était rentabilisé avec la seule garantie de ce show époustouflant devant l'Eternel et ce fut incontestablement l'un des meilleurs moments (LE meilleur ?) de ce "Rock en Seine" 2011.
Les fous furieux du bon rock qui tâche à la sauce 90's nous ont gratifiés en premier lieu d'un set "best of" magnifique et très professionnel où l'ambiance, déjà, se voyait poussée à son paroxysme, dans quelques grammes de nostalgie. Prestance, puissance et réglages impeccables, le moins que l'on puisse dire est que les Foo Fighters, pour leur dernière date de tournée, ont vu les choses en grand. Un cri primal plus tard, repris en choeur par des festivaliers en furie une fois, deux fois, trois fois, et c'est tout leur répertoire qui y est passé, ô bonheur ! Puis, très communicatifs vis à vis de leur public, heureux d'être là, et bien décidés à nous faire partager également leur actualité musicale, ils ont enchaîné les nouveaux morceaux à grands coups de "Fuck !", mêlant alors l'aspect vintage aux mélodies toutes neuves aux crocs bien acérés. Le résultat ne se fit pas attendre: possédés par une énergie incroyable, ils ont su appporter à leurs fans un concert boosté à bloc et rageux juste ce qu'il faut avec, par moments, de belles réminiscences de grunge. Une musique parfaitement contrôlée, sous un faux-semblant de joyeux désordre, qui envoyait les décibels avec une fougueuse efficacité...
En bref, programmé de 22h à 23h30, leur set s'est mis sur pied à 21h45 pour ne nous quitter que vers minuit. Une vraie tuerie !

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Yuksek

Brève halte également vers la scène de l'Industrie, renforcée d'une jolie course à pied en pleine nuit, où Yuksek distillait son clubbin' pétillant avec ferveur. Toujours aussi curieuse, je voulais scruter de plus près le travail du DJ, rendu célèbre en partie, par une publicité Peugeot. Bingo ! Avec une jolie puissance, l'un des maître d'Ibiza et autres lieux sacrés de l'électro a su jouer avec nos nerfs de par ses sons progressifs et percutants qu'il faisait monter en régime, provocant de la sorte une intensité bien énervée. Un bon plan somme toute, le temps de trois ou quatre morceaux. Car très "dancefloor" en soi dans la façon d'aborder les rythmes, il était franchement plaisant d'écouter quelques bribes de ce live dansant qui, sans être novateur, savait toujours tomber juste en même temps qu'il donnait à n'en plus finir le goût de la fête. J'ai cependant préféré rebrousser chemin (en manque de mes chers Foo Fighters ^^) au moment où le set virait un peu trop "Jean-Michel Jarre" pour moi !

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Et puis... voilà ! C'en était déjà fini du premier jour de festival, dans la joie et plus encore, le froid. L'humidité tombait en toute hâte sur le domaine de Saint-Cloud quand je disparaissais au loin, après la cascade, dans l'espoir d'un bon bain chaud en mode cocooning de début de nuit, chez moi. Certes, la météo me décevait plus que tout en mon for intérieur, mais l'été 2011 poursuivait ainsi sa pluvieuse linéarité. Emmitouflée de la sorte dans quelques triples ou quadruples épaisseurs, je ressassais avec plaisir les souvenirs déjà présents et l'audace folle des "live" du moment tandis que la suite des festivités saurait bientôt me rattraper. Et si j'osais en cet instant, parmi la masse des festivaliers, percevoir de l'insolite, de la fille topless ou du gros métalleux bourré, j'étais encore bien loin de la vérité et de quelques concerts que le lendemain allait me réserver...

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--> Le Myspace de CSS <--
--> Le site officiel de Kid CuDi <--
--> Le Myspace de The Kills <--
--> Le Myspace de General Elektriks <--
--> Le Myspace de Foo Fighters <--
-->Le Myspace de Yuksek <--

 -Livy-

Commentaires
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John:<br /> Alors déjà, merci de perpétuer le souvenir de l'Élysée-Montmartre au sein d'un billet musical, tu sais combien la cause est importante à mes yeux...<br /> <br /> La première journée de 2010 fut une bonne pléïade de concerts que la pluie a malheureusement un peu gâchée. Je n'ai pas été transcendée par "Blink 182" alors que je ne les avais jamais vu auparavant pour ma part mais, tout comme toi, "Cypress Hill" et surtout "Skunk Anansie" (c'est là où l'on diffère un tantinet) m'ont laissée sans voix !<br /> <br /> Le vendredi en mode 2011 nous a fait ressentir de fond en comble les mêmes impressions et je n'ai rien à ajouter si ce n'est ovationner "Foo Fighters" encore et encore.<br /> <br /> Big up à toi, ami festivalier ;)
J
En 2010 le meilleur concert de la journée avait été les cyprès Hill. Après skunk Anansie et bling 182. Perso j'avais déjà vu les blink 182 à l'Elysée Montmartre don forcément pas une découverte avec le plaisir en moins d'être sur u e grande seine.<br /> <br /> Pour 2011, en effet je confirme l'impression après plusieurs années d'affilé à venir de se sentir comme à la maison (mais en aucun je ne suis lassé). Pour the kills gros déception, qu'est-ce que c'était plat face à du foo figthers complètement déchaîné. de loin le meilleur concert de la journée.
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July:<br /> Contente que la visite-découverte 2010-2011 de "Rock en Seine" te plaise autant... et ce n'est qu'un début ! Je planche en effet sur les deux autres journées de concerts intensifs avec deux billets en devenir. Ça va faire du bruit ^^<br /> Ce serait un vrai plaisir de pouvoir partager quelques moments du festival à tes côtés l'an prochain car nul doute que tu m'y trouveras, comme cette année, lorsque j'ai croisé la belle Emma ;) Bisous ma puce !
J
J'aimerais vraiment vivre Rock en Seine un jour!! Merci pour cet article découverte (pour moi) de ces 2 dernières éditions! Bisous ma belle!
Livy Etoile
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