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Livy Etoile
17 décembre 2010

La valse 2010 des films de l'automne [2]

De nouveaux films à l'horizon pour clore l'automne avec passion.
Triés sur le volet, et poursuivant ma thématique-clé d'une certaine musicalité, les petites notes jouent un partition farfelue et dévoilent un aperçu de mes quelques derniers longs-métrages visionnés, tous ne pouvant être mentionnés...
Alors, si je m'évertue à évoquer ceux qui m'ont fait rire ou bien pleurer, gentiment sourire et même soupirer, le tout dans d'étranges émotions mêlées, c'est pour mieux développer cet élan sensible qui nous pousse dans nos retranchements jusqu'à une certaine créativité.
La critique servirait-elle si elle tendait à la neutralité ?
C'est ainsi que sans sourciller, je mêle le romanesque au dramatique, l'obscure au coloré, le fantasque au fantastique, et m'y attable, et m'y complais.
Dans les cinémas, les émotions dansent, intenses, mais pour le reste, il ne pleut jamais...
Et sur une année qui s'achève désormais, je tire sans regret le trait de quelques moments d'adrénaline capturés en plein vol au beau milieu de mes plus belles heures dévouées à un imaginaire inachevé. Celui-ci même que je ne cesserai de poursuivre pour la beauté du geste, l'amour du ressenti, l'envolée pour un autre monde et la fascination de cet art, sans doute un peu abstrait mais qui décidément me plaît...

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Coup de cœur magique

HP_7_part_1

Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 1 de David Yates
Ça parle de quoi ?
"Le pouvoir de Voldemort s'étend. Celui-ci contrôle maintenant le Ministère de la Magie et Poudlard. Harry, Ron et Hermione décident de terminer le travail commencé par Dumbledore et de retrouver les derniers Horcruxes pour vaincre le Seigneur des Ténèbres. Mais il reste bien peu d'espoir aux trois sorciers, qui doivent réussir à tout prix alors que le danger est partout et que leurs compagnons de route disparaissent peu à peu."

Tant attendue, la partie 1 du dernier opus des aventures du petit sorcier est un véritable coup de cœur, passionné et emporté dans un univers imaginaire sombre et inquiétant comme je n'en avais pas côtoyé depuis bien longtemps. Plus terrifiant que jamais et relativement conforme à l'ambiance du livre malgré quelques omissions auxquelles on devait forcément s'attendre, il nous emporte bien loin des Harry Potter traditionnels et met en place un décor quasi-apocalyptique planté au sein d'un scénario qui excelle de par sa gravité même.
Envolé le petit garçon de onze ans qui faisait, apeuré et émerveillé, ses premiers pas à Poudlard et s'épanouissait au Quidditch ! David Yates nous propose ici un film adulte, posé mais sous tension permanente et qui, à l'action en tant que telle, préfère amener crescendo les évènements et les développer dans une lenteur intelligente et calculée, sorte de transition effectuée brillamment, avec force renfort d'effets spéciaux époustouflants.
Quand bien même alors beaucoup se plairaient à penser que le film manque de tonus et se révèle trop "bavard" pour maintenir un certain rythme, je ne pourrais que rétorquer. Ne faut-il mieux pas se laisser aller à l'angoisse et l'anxiété d'une thématique dans laquelle les fans se complaisent et leur donner l'opportunité de se développer dans un visuel magnifique pour mieux obtenir dans la seconde partie un bouquet final digne de ce nom ?
Il semble en effet nécessaire de passer par une phase explicative afin de mieux ressentir les émotions des personnages et ce premier opus s'y emploie avec brio, nous laissant sur quelques dernières images poignantes et effrayantes. De quoi rester captif pour de bon des aventures de notre sorcier préféré et de ses acolytes, passablement esseulés face aux forces du Mal, en savourant cette fois quasiment autant le film que le roman.
Une grande première pour un cinéma de toute beauté, qui tient parfaitement la route et n'a de cesse de nous maintenir aux aguets, avec en cadeau bonus, des acteurs au jeu empreint d'une vraie maturité. Aussi, l'effet de surprise passé, David Yates a intérêt pour son prochain volet à user cette fois de tous les moyens qui sont à sa disposition pour nous faire vibrer, trembler, rire, pleurer... et rester sur l'image d'une inoubliable saga qui, au fil des années, a su développer par le biais du cinéma, un monde devenu presque réalité et gorgé d'une véritable sensibilité.

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Ce qu'il ne fallait pas manquer...

Des_hommes_et_des_dieux

Des Hommes et des Dieux de Xavier Beauvois
Ça parle de quoi ?
(Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996.)

"Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les 90's. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour…
"

Voici bien là un film qui me laisse perplexe. Adulé par la critique et par mes proches, il me semblait être un passage obligé auquel j'ai évidemment fini par succomber, à l'exception près que je n'ai pas accroché, émotionnellement parlant. Pourtant, je n'ai singulièrement rien à redire de "critique" en soi. L'histoire est poignante et dramatique, renforcée par sa nature réelle et les acteurs hallucinants de vérité, Lambert Wilson en tête. La menace qui se répand crescendo sur ces moines, allant de la tranquillité paisible quotidienne à une angoisse froide mais toujours contrôlée, est incroyablement palpable et effraie le spectateur avec eux, faisant planer un climat pesant, avec force réflexion et introspection.
Car il faut bien le dire, le dilemme même de ces hommes de Dieu face à la fuite ou à la bravoure, leur approche, leurs questionnements, et surtout leurs doutes est une grande leçon d'humanité dont on ressort grandi et différent, et le film y contribue pour beaucoup.
Mais ceci étant, au-delà d'un contenu excessivement riche et dont l'aspect tragique ne peut laisser de marbre un être humain normalement constitué, ce qui m'a rebuté je pense, est la réalisation pure et simple. Beauvois nous dévoile en effet une linéarité très poussée/poussive et nous présente, à défaut du danger qui s'accroît en tant que tel, un scénario qui se veut volontairement lent et répétitif; sans doute un peu de trop au final pour être bouleversant.
Il impose un mode de filmer qui ôte la sensibilité au profit de la philosophie et joue de l'aspect documentaire sans se heurter au registre émotionnel à proprement parler. De ce fait, les deux heures de film peuvent facilement nous faire décrocher et l'absence quasi-permanente de bande-originale nous laisse sur une impression de malaise évidemment voulue mais qui tend souvent un peu à l'ennui aussi. Surtout quand le cinéma est, comme pour moi, le symbole inné de tout un ressenti imagé.
De quoi nous donner l'envie de réfléchir par nous-même à ce sujet noble qui a marqué les esprits et nous en faire, loin de l'adaptation ô combien primée et tout à fait méritante, notre propre opinion, dans l'impassibilité ou dans la compassion.

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Girls, only ;)

Montpensier

La Princesse de Montpensier
de Bertrand Tavernier
Ça parle de quoi ?
"1562, la France est sous le règne de Charles IX et les guerres de religion font rage.
Depuis son plus jeune âge, Marie de Mézières aime Henri, Duc de Guise bien que promise au frère de ce dernier. Elle est contrainte par son père d'épouser le Prince de Montpensier. Mais quand son mari est appelé par le Roi à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants, il la laisse dans un château loin de tout en compagnie de son précepteur, le Comte de Chabannes, amoureux transi. Elle tente alors en vain d'oublier sa passion pour Guise mais devient malgré elle l'enjeu de passions rivales et violente auxquelles vient aussi se mêler le Duc d'Anjou, futur Henri III."

Les amateurs des films en costumes et autres aventures épiques n'ont qu'à bien se tenir car La Princesse de Montpensier est un ovni du genre. Servi par un casting impeccable (une mention spéciale pour le rôle du Duc d'Anjou, magistral), le film est un joyau à l'état brut, sauvage et indomptable, qui tend aussi bien aux tourments de l'amour et de la vie qu'à un modernisme certain dans ses prises de vue autant que ses prises de position.
Tout à tour, il joue sur différents registres mais garde toujours en lui une certaine justesse qui lui donne force et crédibilité, à commencer par la prestation remarquable d'un Lambert Wilson tout à fait poignant dans son rôle effacé et éconduit.
Romantico-dramatique sans toutefois tomber dans le mélo, gentiment baroque, sublimé et tourbillonnant à chaque moment, il parvient à déceler le comportement humain avec une vraie sensibilité sur fond de fable historique romanesque, et nous en offre un aperçu doux-amer qui fait à l'arrivée autant rêver que souffrir.
Les costumes raffinés et les décors somptueux mettent un point final de bonne augure à ce tumultueux tableau et l'univers est posé pour faire de cette Princesse de Montpensier un film tout disposé à ravir le large panel de la gente féminine.
Il reste cependant à pester un peu contre quelques longueurs qui, dans le cadre des deux heures, auraient bien justifié certaines coupures et desservent un rythme qui se veut pourtant haletant. Par ailleurs, un brin de tragédie supplémentaire n'aurait sans doute pas été de refus car Mélanie Thierry, si elle assume parfaitement son personnage, lui confère souvent un caractère trop lisse et convenu qui ne colle pas toujours parfaitement avec le romanesque exacerbé dont la princesse transie d'amour est prisonnière.
Un petit détail qui n'empêchera pas le film de Tavernier d'être un plaisir à part entière, certes un peu populaire et loin du chef-d'œuvre classique avéré, mais jouissif à souhait dans l'exubérance intemporelle et fort bien amenée ici de son sujet.

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Pas mal mais pas transcendant

Petits_mouchoirs

Les petits mouchoirs de Guillaume Canet
Ça parle de quoi ?
"A la suite d'un accident bouleversant survenu à un ami très proche, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Mais rien ne se passe comme prévu. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges."

Guillaume Canet signe avec ces Petits mouchoirs une comédie dramatique éprouvante à l'image de la vie, la vraie, qui nous renverse et nous bouleverse à tour de rôle. En effet, le film est sensible, voire à fleur de peau, et puise sa force dans sa vision toute en finesse d'une réalité souvent sombre mais gorgée de l'émotion forte qui nous envahit quand tout se pare de gris.
Ici, on passe aisément du rire aux larmes et de la plaisanterie au drame avec une sincérité touchante qui nous parle et nous envahit, au point de se prendre, tels les protagonistes, au jeu de menus bonheurs survenant au sein même du malheur. Mais le jeu est malgré tout bien cruel et la tristesse prend souvent le pas sur quelques scènes gorgées d'humour qui se dissimulent de part et d'autre du film... Serait-ce ainsi que l'existence continue ?
Les bons mots s'entrechoquent et se lient aux situations cocasses. Ensemble, ils dissipent pour un instant la douce mélancolie qui hante tout du long cette histoire d'amitié intense et pourtant un peu vaine, où les tourments des uns se moquent des tracas des autres et où les retrouvailles nécessitent souvent l'arrivée d'un évènement dramatique...
C'est travaillé, actuel, réaliste et fort bien vu. Jusqu'à en être ému et verser quelques larmes salvatrices, bien caché dans le recoin de son fauteuil de cinéma.
Pourtant, dans le cadre de cette analyse des sentiments humains sur souvenirs de vacances, Canet s'éparpille un peu de trop et, perdu entre le bien et le mal, nous offre une morale somme toute assez curieuse, qui tend à abandonner un ami dans le coma pour partir comme de coutume, comme si rien ne s'était passé. Dérangeant ? Sans doute. Mais pas plus que l'inégalité de ses personnages qui, s'ils souffrent à trouver leur chemin, ne parviennent pas à nous toucher complètement, tant par un manque d'approfondissement dans leur comportement et leur passif que par un procédé d'identification qui peine franchement à se réaliser.
Aussi, avec des longueurs à l'appui  (deux heures, ce doit être la nouvelle mode !) et quelques passages qui auraient nécessité d'être soit étudiés soit coupés, Les petits mouchoirs ne peut s'apposer comme un film parfaitement abouti mais plutôt un essai pas trop mauvais qui se regarde somme toute assez bien. Et sous des défauts bien visibles et à corriger de toute urgence (le rythme, où est donc passé le rythme ?), il a au moins le mérite d'oser traiter le "déjà vu" au cinéma à sa manière, et de nous présenter à l'aide d'une très bonne pléiade d'acteurs, une tranche de vie saluée d'une bande originale fort jolie...

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Potiche

Potiche de François Ozon
Ça parle de quoi ?
"En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne est l’épouse popote et soumise d’un riche industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de parapluies d’une main de fer et s’avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu’avec ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une potiche. À la suite d’une grève et d’une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l’usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d’action. Mais lorsque Robert rentre d’une cure de repos en pleine forme, tout se complique…"

Avec Potiche, il faut de l'humour et du second degré. Beaucoup. Car Ozon, fidèle à ses bonnes habitudes, se joue des clichés avec délectation et nous gratifie une fois encore d'un film déjanté et improbable, chargé pour l'occasion d'une énergie loufoque, mi 70's mi anachronique. Les évènements s'enchaînent à un rythme haletant, les citations fusent, le grotesque se fait sentir et, alors qu'on ne sait plus où donner de la tête, on se retrouve finalement face à une pièce de théâtre plus qu'à un film à proprement parler, adaptation cinématographique oblige. Pas d'étonnement, on avait déjà pris le pli avec Huit femmes.
Le spectacle peut alors commencer pour de bon et il est agréable, enlevé, coloré, cinglant.
Autant d'éléments qui nous déroutent et nous amusent, pour mieux apprécier ce "Catherine Deneuve's show", mémorable performance de l'actrice, en potiche-née dotée d'une jeunesse passablement troublée (^^). 
Tout y passe ainsi sans accrocs, de l'émancipation de la femme à quelques remarques politiques actuelles survenues de nulle part, du problème ouvrier aux soucis de vie privée, sur fond disco-kitsch surréaliste et imprévisible à croquer.
Entre la farce et la comédie alors, on hésite un peu. L'ensemble est alerte, la dérision charmante et la légèreté pétillante, tandis que le scénario tire à un vaudeville qui aurait étrangement tourné au mélo burlesque. Audacieux et efficace, tout tend à la réussite.
Mais dans l'enthousiasme général, se dresse un petit hic: Potiche en fait trop.
Multipliant les clichés bienvenus et caricatures diverses pour les besoins de sa thématique, le film se tourne peu à peu vers un joyeux bazar qui se finit, hélas pour lui, par quelques conclusions brouillonnes débouchant sur une petite scénette musicale assez intolérable dont on se serait bien passé. Gnan-gnan, guimauve et bisounours ? Pitié !
Une fin sacrément ratée donc, qui n'est pas sans impliquer une petite déception mais n'enlève pas pour autant au dernier Ozon sa réjouissante fantaisie.
A voir pour rire de bon cœur et se divertir plutôt qu'en tant que film de l'année ;)

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Non(m) !

Le_nom_des_gens

Le nom des gens de Michel Leclerc
Ça parle de quoi ?
"Bahia Benmahmoud, jeune femme extravertie, possède une curieuse idée de l'engagement politique puisqu'elle n'hésite pas à coucher avec ses ennemis pour les convertir à sa cause - beaucoup de monde somme toute puisque tous les gens de droite sont concernés. En règle générale, elle obtient de bons résultats. Jusqu'au jour où elle rencontre Arthur Martin, comme celui des cuisines, quadragénaire discret, adepte du risque zéro. Elle se dit qu'avec un nom pareil, il est forcément un peu facho. Mais les noms sont fourbes et les apparences trompeuses..."

Au risque de me faire taper sur les doigts, eu égard aux nombreuses critiques positives que j'en ai lu, cette comédie fraîche et actuelle m'a franchement laissée de marbre, du début à la fin. Pas assez loufoque et décalée-trash pour être digne d'intérêt ou bien au contraire trop capillo-tractée pour avoir un scénario simple mais efficace, Le nom des gens évoque l'identité tandis que, comble du comble, se cherche beaucoup à son tour, sans fil conducteur stable.
Aussi, à vouloir trop en faire et jouer les "touche à tout", le film ne trouve pas vraiment sa place, si ce n'est derrière un amas de clichés et de bons sentiments. Or, les bons sentiments et la jolie morale gorgée d'utopie, force est d'admettre que loin d'une éventuelle émotion, c'est un peu agaçant. Mais si en plus, on nous ajoute à cela une couche de politique sociale bien mignonnette à l'image d'une Sara Forestier exaspérante pleine d'énergie positive badigeonnée d'un romantisme téléphoné, il est possible de frôler l'indigestion.
C'était pourtant bien parti... Quelques situations plutôt cocasses dans le cadre d'un humour tendre ou cinglant, une prestation surprise de Lionel Jospin en pleine crise d'auto-dérision (si si, il a osé !), une BO toute en douceur, le tout additionné au jeu toujours aussi recherché de Jacques Gamblin sur lequel je ne cesserai de tarir d'éloges. Il y avait décidément matière. Mais hélas, l'acteur à lui tout seul ne parvient pas à sauver le film -bien qu'il le porte à bout de bras- et se laisse à son tour empêtrer dans une lourdeur peu avenante, renforcée elle-même par des personnages farfelus et peu crédibles, au fort parfum de caricature gratuite.
Où va t-on ? Pourquoi ? Dans quel but ? On ne le sait pas vraiment. Et dans l'inégalité d'une histoire creuse qui se casse la figure et tend à quelques messages et problèmes cachés à peine effleurés, c'est peut-être mieux ainsi. Parce que pour le coup, il aurait sacrément mieux valu laisser la politique au placard pour rendre tout son essor à la comédie !

-Livy-

Commentaires
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Hélène:<br /> Oh mais je ne doute en aucun cas de ton opiniâtreté à ce sujet, je te connais bien assez.<br /> Je te souhaite juste bon courage pour me faire chanter cette bouse ;)<br /> (Et inutile de me faire boire hein, on ne me corrompt pas aussi facilement, non mais !)
H
mais ça serait marrant!pourquoi tu veux pas? en tout cas, je ne renonce pas à te faire chanter cette chanson!
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Hélène:<br /> Toi partiale sur "Harry Potter" ? Ben voyons ;)<br /> En même temps, le film semble faire l'unanimité (auprès de mon lectorat du moins) et comme mon objectivité a, elle aussi, ses limites, je m'en réjouis absolument...<br /> A propos de ton avis sur "La princesse de Montpensier" comme sur "Les petits mouchoirs" d'ailleurs, je ne suis guère étonnée qu'on se rejoigne: beaucoup de séances ciné passées avec toi ont su me faire deviner ce qui te plaisait ou pas ^^<br /> (Et accessoirement, je cautionne tout particulièrement ton analyse de la fin du film de Canet, et plus encore, celle du personnage de Marion Cotillard.)<br /> J'étais certaine aussi que "Des Hommes et des Dieux" te plairait, tant par le sujet que son traitement. Il ne faut pas être désolée pour ça, ce ne serait pas drôle après tout, si l'on avait toujours le même avis sur les longs-métrages visionnés !<br /> Pour ma part, ma sensibilité s'en est allée dans son intégralité vers le fait d'actualité mais est restée totalement en retrait face au film. Ce sont des choses qui arrivent...<br /> Quant à "Potiche" et à l'éventualité que je puisse interpréter la chanson finale en public et rien que pour tes beaux yeux, non mais t'as craqué ?? ;-p<br /> C'est un grand et solennel "non" que je t'envoie, à moins que tu ne daignes me transformer en bisounours cul-cul (bon courage d'avance ^^) dés qu'on se verra ! Sinon, ça se réglera par projectiles interposés et batailles de coussins, comme à l'accoutumé...<br /> Merci de ton avis miss, à très bientôt :)
H
alors moi aussi je vais donner mon avis sur ces films. pour ma part , j'ai trouvé harry Potter excellent ( partiale, vous avez dit partiale?). bon c'est vrai à la base j'adore harry.<br /> J'ai bien aimé aussi le film la princesse de Montpensier que j'ai trouvé intéressant et plutot bien joué. J'ai eu un vrai coup de cœur pour des hommes et des dieux (désolée Liv!). Le sujet était très bien traité, les acteurs sont très bons et on sent bien l'angoisse montée petit à petit dans le film. Bref j'ai été très sensible à ce film. <br /> Bon sinon j'ai vu potiche , et j'ai trouvé que si lidée de base était amusante, ona l'impression surtout qu'Ozon ne sait plus comment sortir de son film d'où cette fin stupide où on voit Deneuve chanter. Deux questions se sont alors posées à moi: Les acteurs n'ont -ils pas eu un peu honte de jouer cette scène? <br /> Et Liv, t'aurais pas envie par hasard de chanter cette chanson devant un public? (STp dis oui! dis oui!)<br /> Pour les petits mouchoirs, mon avis reste mitiger. Autant j'ai beaucoup aimé le jeu des acteurs, quelques passages du film sont tordants et Benoit magimel surtout est excellent. Mais effectivement le fait de laisser son pote à l'hopital me laisse dubitative, le personnage de marion cotillard est trop traité ( et pas forcément interessant!) et la fin du film est beaucoup trop dramatique. Là encore Canet n'a à mon avis pas su comment finir son film!<br /> bon aller voilà pour mon avis!
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John:<br /> Eh bien pour toi mon cher, ce sera donc, euh... DVD ;)<br /> Te connaissant depuis fort fort longtemps, je me permettrai de traduire tes pensées par des "Petits mouchoirs" trop larmoyants et un peu longuets, un "Potiche" de Ozon ultra-coloré et ultra-kitsch, auquel tu aurais moyennement adhéré, et enfin, un "No way" obligé considérant "La princesse de Montpensier" comme un film en costumes (ta pire phobie je sais, oui oui ^^) empreint de surcroît d'une très jolie dose de sensuelle féminité... Eh eh.<br /> Allez mister, retourne à "Machete" de bon cœur,<br /> Sans oublier pour autant de te précipiter sur le merveilleux "Harry Potter" :)
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