Previously, on...
Afin de renvoyer joliment la balle à mon post précédent, j'envoie valser pour aujourd'hui mes séances de ciné adorées, et vous entraîne sans honte et sans rechigner dans mon univers de geekette qui se respecte; celle-ci même qui se surprend à dîner toute guillerette d'un plat préparé ou de japonais à emporter devant ses séries TV préférées,
des fois que dehors il ferait trop froid (si, si, tous les prétextes sont bons, même lorsque le thermomètre revient au beau fixe, je vous assure) et que la motivation viendrait à manquer pour daigner mettre un orteil hors de chez soi ^^
Vous l'aurez deviné, les petits plaisirs quotidiens, si simples mais tellement bons, tiennent parfois à presque rien, et puisque de l'autre côté de l'Atlantique, les divertissements télévisés fictifs et autres nouvelles saisons de nos séries-clés s'en vont bon train, c'est avec une joie non feinte que j'en m'en vais vous présenter certains des miens...
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Petits plaisirs, grande qualité
Entre Lost et moi, c'est une grande histoire compliquée façon "je t'aime, moi non plus."
J'ai tout d'abord raffolé de la série il y a quelques années, à son commencement en 2005 (aventure et paranormal, le must!) et puis, la saison trois amenant avec elle son lot de questionnements incessants sans jamais nous apporter la moindre réponse, le tout agrémenté de nouveaux personnages dont je ne me souvenais qu'avec peine et de flash-backs que je ne parvenais plus vraiment bien à situer dans le temps, je me suis vue pour le moins refroidie et ce, malgré le personnage tant adulé de Sawyer.
C'est donc sans la moindre hésitation que j'ai décroché durant une longue période et je n'y aurais presque plus pensé si l'été dernier, on ne m'avait pas convaincu de m'y replonger,
me donnant l'assurance de rebondissements hauts en couleurs et de clarifications des évènements dans les saisons quatre et cinq, ainsi que dans certains documentaires fictifs traitant du projet Dharma et autres thématiques-clés de la série.
Ni une, ni deux, j'ai passé un peu plus d'un mois à disséquer la chose et me faire ma propre opinion, visionnant de nouveau avec plaisir les premiers épisodes et même au ralenti pour plus de crédibilité, buttant toujours un peu sur la fichue saison qui m'avait découragée, mais bien décidée cette fois à aller de l'avant... Et je n'ai eu dés lors, aucun regret.
L'action se dénouant et laissant entrevoir un scénario de fou furieux palpitant m'a tout simplement laissée sans voix, à mi-chemin entre de nouvelles interrogations et quelques réponses partielles mais néanmoins très pertinentes sur lesquelles je me voyais ravie d'être un peu plus éclairée. Et au sein même de ces flashbacks tout comme dans les évènements situés dans le futur, l'histoire, ciselée à la perfection, m'a tout bonnement conquise, tant par sa perspicacité dans la thématique fantastique et scientifique que par sa forte dose créative qu'on pourrait qualifier très justement d'hallucinante.
Le monde imaginaire omniprésent, les retours dans le temps scrupuleusement étudiés, et les chassés-croisés très perturbants des différents protagonistes contribuent à faire de Lost une série unique, jouant sur les mondes parallèles et les complots liés à une course au pouvoir. La série, loin d'être un simple divertissement, est un sujet de réflexions intarissable où absolument rien n'a été laissé au hasard, et où les relations humaines complexes et conflictuelles se mêlent à une sorte d'étrange huis-clos en plein air. De quoi la regarder encore et encore, des fois qu'une foule de petits détails nous auraient échappés et qu'il se révèlent en fait être des éléments de l'intrigue d'une importance considérable...
La sixième saison que je suis assidûment, est quant à elle, totalement unique. Elle renforce l'aspect mythologique de l'ensemble pour mon plus grand plaisir, et se joue avec brio de la chronologie, tout en faisant se confronter les uns après les autres et aux moyens d'habiles procédés, tous les personnages passés, morts ou vivants.
Les premiers épisodes, fortement prometteurs, nous emmènent ainsi essentiellement sur les
traces de l'énigmatique Jacob et des ses calculs insensés, tout en n'omettant pas de nous en apprendre toujours plus sur l'île et les secrets qu'elle renferme, notamment celui d'un temple, d'un phare et de la fameuse poudre noire vouée à faire fuir "le monstre"...
La notion de mondes parallèles se renforce, la tension est palpable, les relations humaines à fleur de peau... un délice mystique et humain à la fois.
Je ne peux en dire plus hélas, de peur de gâcher la surprise de quelques uns d'entre vous qui suivraient les aventures des rescapés de l'Oceanic 815 et de leurs autres compères, mais tout ceci laisse pour le moment présumer un final digne de ce nom et qui, je l'espère, ne me décevra point.
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Totally Awesome!
A l'image du surnom de l'un des personnages de la série, la saison 3 de Chuck se veut plus sensationnelle qu'avant, aussi bien dans son côté espionnage qui se renforce sérieusement que dans l'aspect nerd et loufoque de l'univers du "Buy More", borderline parodie, qui nous enchante vivement lorsque le second degré vient à nous titiller. Aussi prend-on les mêmes éléments que dans les deux précédentes saisons, pour en augmenter l'intensité.
Même humour désarmant, même bande-son à tomber, et même enchaînement successif de catastrophes pleine de vilains méchants qui veulent contrer CIA et NSA à la fois, je vous renverrai avec plaisir [ici], à mon ancien billet exclusivement réservé à la petite série qui m'avait déjà fait craquer par les bons soins d'un meilleur ami geek attentif. Presque rien à ajouter en effet, que du bon qui se poursuit, et pas un poil de désintérêt pour Chuck qui jamais ne s'essouffle mais sait au contraire se renouveler sans cesse et tenir le cap.
Les nouveaux pouvoirs de l'Intersect ("I know kung-Fu", qu'il disait dans l'épisode final de la saison deux) épicent les derniers épisodes et nous en mettent plein la vue, tant par les scènes de combat dont je me délecte comme il se doit (eh oui, parfois mon petit côté Jane Austen s'en va très loin et c'est alors Tarantino/Scorsese qui prend le dessus ^^) que par les secrets engendrés par son statut d'espion, de plus en plus lourd à porter.
L'état d'esprit no-life débridé quant à lui, parsème l'ensemble de bonne humeur et ajuste l'ambiance avec force luminosité et clichés d'une justesse réjouissante.
Et puisque la série lève progressivement le voile sur ses mystères dans le cadre de cette saison trois, on en demande toujours d'avantage, dans l'euphorie d'un délire qui s'assume pleinement et sait garder sa constance du tout début, non sans en accentuer et peaufiner son scénario de plus en plus. Un très bon point.
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Le zeste de fun obligé, suit up!
Not my favorite, "but hum"...!
(Les habitués de la série et autres fans de Robin comprendront naturellement ^^)
Ainsi donc, c'est avec plaisir que je rempile pour une saison de HIMYM, cinquième du nom.
Et si je peux encore cette fois vous renvoyer à un billet précédemment rédigé sur le sujet pour plus de détails [ici], je dois avouer que la série depuis, m'a sans doute un peu ennuyé par moments,ce qui bien sur, n'était nullement le cas précédemment. Il est vrai que cinq saisons plus tard, quelques indices de-ci de là mais toujours pas de rencontre de la femme de la vie de Ted Mosby, et il n'en fallait pas beaucoup plus pour se lasser!
Aussi pourrait-on songer que le concept commence un peu à tomber à l'eau et l'ensemble à manquer de pep's, et ce serait alors la meilleure pour ne pas rempiler.
Cependant, ç'aurait été sans compter sur le personnage de Barney Stinson qui n'en finit plus de se donner corps et âme dans la série et la faire vivre ardemment, à grands coups de théories toutes plus délectables les unes que les autres. Et si, bien avant cette saison, je m'étais un peu endormie jusqu'à ce que le "Naked man" ne me tire de ma torpeur (à tester de toute urgence, cela va de soi ^^), force est d'avouer cette fois que notre séducteur en costume nous en sort de belles au sein de la saison cinq, et n 'hésite nullement à s'impliquer dans son "livre des rôles" et autres ingénieuses inventions ou concours en tout genre, pour draguer de la jeune demoiselle et s'en vanter ouvertement. En bref, de la jouissance à l'état pur et du gag à n'en plus finir au cours desquels, notre "Naked man" peut d'ailleurs refaire surface pour notre plus grand bonheur. Il en résulte une succession d'évènements truculents, certes un peu lourds parfois, mais à fort potentiel comique envers et contre tout, c'est indéniable.
Et c'est ainsi que porté par tant d'originalité, HIMYM s'en sort finalement plutôt bien et se laisse regarder un sourire au coin des lèvres, d'ailleurs d'avantage pour ses anecdotes toutes fraîches et bien trouvées que pour son scénario qui se laisse doucement oublier.
Il serait d'ailleurs dommage d'omettre cette parodie chantante et dansante de l'apologie du costume, digne de toutes les des plus désastreuses comédies musicales, et dirigée par un Barney au summum de sa forme, qui restera longuement dans les esprits pour être un petit bijou d'humour, magnifiquement orchestré.
C'est alors un fait: HIMYM réjouit toujours de par son aspect disjoncté et saugrenu et l'on se prend volontiers d'amitié avec la joyeuse bande de Ted Mosby and co, mais les meilleures choses ayant une fin, je me demande toutefois jusqu'à quand... Eh bien, jusqu'à ce que ledit Ted trouve la femme de sa vie et mère de ses enfants pardi!
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So girly
Il semblerait que les femmes au foyer aient le vent en poupe. Celles dont on ne donnait pas cher de leur peau, et qui tiraient avec force sur un scénario peut-être un peu trop rempli de meurtres, suicides, adultères, complots et autres petites médisances entre amis ont su trouver un juste milieu et ainsi continuer leur chemin, encore plus féminines qu'avant.
Voguant toujours sur l'exagération des thèmes abordés et les situations improbables, ces dames ont su tirer profit de la chose et s'en servir à juste titre afin de donner à Desperate Housewives dans le cadre de la sixième saison, un parfum de scandale tout emprunt de renouveau et un côté sulfureux élégamment amené. Et ce ne sont pas des passages tels qu'une Teri Hatcher exécutant une lap dance affriolante dans une boîte de strip-tease dont elle est l'heureuse propriétaire qui nous feront changer d'avis!
Par ailleurs, le turn-over des personnages, plutôt que de se montrer comme un élément perturbateur, permet à chaque saison de repartir sur des bases nouvelles, et d'offrir aux téléspectateurs la nouveauté tant attendue ainsi que des intrigues fraîches et toutes disposées à nous enchanter. Aussi, les anciens protagonistes se mêlent aux plus récents et provoquent de la sorte altercations et mésaventures réjouissantes pour nous autres. De quoi permettre de donner à la série un évident coup de fouet et à ses fans, exclusivement féminines sans doute, de bonnes raisons de la regarder. Big up!
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La série inavouable mais quand même ^^
Je ne m'en cache même plus, One Tree Hill est de loin la série la plus "cucul" que je regarde depuis ses débuts. Certes oui, mais le fait est bien là...
Et si je n'ai pas d'excuses pour autant, je dois dire que la fascinante bande-son qui anime les différentes saisons avec force artistes à découvrir de toute urgence est de loin l'argument le plus évident à mon penchant pour les aventures un peu trop "teen" des fameux frères Scott, mais dont le côté larmoyant m'a toujours fait vibrer, je ne saurais expliquer pourquoi. Ceci étant, et parce que j'appréciais plus que tout le personnage très rock n'roll et torturé de Peyton Sawyer ainsi que ce qu'il dégageait, j'étais persuadée de décrocher de OTH sitôt son départ survenu et cela n'a nullement été le cas.
La saison sept se maintient parfaitement, dans un registre un peu plus évolué puisque les personnages ont largement grandi depuis le lycée, et deviennent plus profonds, donc plus intéressants. Et même si je ne comprends toujours pas l'attrait du couple Nathan/Haley, l'inconsistance avérée de la Brooke d'avant par exemple est alors remplacée par une jeune femme fragile et forte à la fois, toute de contraste vêtue.
Les nouveaux protagonistes viennent également apporter leur part de piquant à l'ensemble, élevant alors un peu le débat, et si, petit bémol, la série ne parvient pas à enlever ce côté mélo qui la caractérisait déjà lors des premières saisons, elle sait se renouveler de façon assez surprenante au niveau du pitch tandis que l'atout charme, à savoir les musiques, demeurent quant à elles toujours aussi prenantes, avec de très bons "guests" à la clé parmi lesquels, le groupe Noisettes notamment.
Somme toute, les nouveaux épisodes de OTH se regardent plutôt biens, sans surprises ni rebondissements de folie c'est sur, mais la série a su prendre un bon tournant de maturité quand il le fallait et en ce sens, supplante largement Dawson's creek qui a néanmoins fait vibrer elle-aussi toute mon adolescence!
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Rattrapage en bonne et due forme
Parce que j'adore regarder les épisodes de cette série, attrapés en plein vol, et que le charme anglais opère déjà sitôt que je tombe dessus à la télé, je me réjouis déjà d'effectuer un sérieux rattrapage de ce que j'ai bien pu manquer et dans un ordre chronologique cette fois!
La thématique est passablement osée/acidulée/ pêchue/ intrigante à souhait, tout cela sans même une petite mention inutile à rayer, et les péripéties de la jeune femme le sont encore d'avantage. Ainsi je compte m'offrir pour très bientôt ce SATC plus poussé et sa "british touch" décidément très ancrée qui semble si bien lui seoir.
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Forte du visionnage de l'épisode pilote, Pushing Daisies me paraît tout destiné à être un petit trésor de poésie décalée et de moments tendres, complètement déjantés. Le principe fantastique (parvenir à ramener à la vie ce qui est mort d'un simple geste mais ne plus pouvoir en revanche le toucher par la suite) est ici aussi excentrique que romantique, et l'originalité du concept se démarque fortement de par son univers coloré, magique et romancé, à mi-chemin entre un Tim Burton et Alice au pays des merveilles.
(Les deux étant étroitement liés à présent, il est vrai ^^)
Seulement deux petites saisons pour P.Daisies mais tellement d'émules déjà...
Il me faut approfondir le sujet de ce pas!
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Pour y avoir jeter un coup d'œil plutôt léger, au fil des épisodes qui défilent à la télé, je n'ai absolument aucune idée encore de ce qui peut bien m'attendre avec Dexter, si ce n'est cet univers très sombre qui nous renvoie aisément à un Docteur Jekyll & Mister Hyde des temps modernes et qui, évidemment, me plaît beaucoup de prime abord.
Mon repérage est d'ores et déjà effectué, les quelques saisons survolées avec assiduité (eh oui, j'aime bien brûler les étapes parfois!), et j'ai toutes les informations requises voire même plus pour m'atteler à la série du bon pied.
Ensuite seulement, je pourrai évoquer mes toutes nouvelles pensées. A suivre donc.
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LA série par excellence, conseillée par une partie assez conséquente de mon entourage.
Psychologique et scientifique, elle appose -paraît-il- un point de vue des plus réfléchis sur le langage corporel et la façon de détecter le mensonge.
Je dois bien admettre que je trouve l'idée aussi passionnante que singulière, ce qui naturellement, attise ma grande curiosité et l'envie d'aller plus loin.
Aussi, puisque je me la suis procurée sans encore en avoir profité, je compte bien rattraper le temps perdu au cours des prochains mois, d'autant plus que le principe en tant que tel, pourrait très certainement m'être fort utile dans la vraie vie ^^
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A venir, as soon as possible...
Un parfum de sang et de souffre pour débuter l'été...
... Et le grand come back de True Blood qui, semblerait-il,
ne fait que gagner en succès au fil des mois.
La série qui nous vampirise vraiment et détrône la saga Twilight de bon cœur grâce à des méthodes de persuasion un peu plus "cash" revient en juin prochain et nous assène déjà de ces extraits prometteurs, un brin provoc' et toujours aussi sexy.
Montant en puissance au fil des épisodes et des aventures de Sookie, Bill et les siens,
on ose déjà espérer le meilleur et le plus scandaleux possible pour ce nouveau scénario qui se laisse déjà deviner "muy caliente".
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Et "caliente", l'ultime saison des Tudors le sera sans doute aussi!
Prévue pour le printemps qui arrive (enfin!), elle suscite l'impatience de par tous les nouveaux personnages attendus pour l'occasion et marquera la fin du règne agité et controversé du roi Henri VIII d'Angleterre.
Un évènement historique et romancé à la fois que je ne manquerai pour rien au monde. Car même si la troisième saison m'a un peu moins marquée que les deux précédentes (en toute subjectivité, je me suis toujours beaucoup intéressée à la vie de Anne Boleyn dont la décapitation marquait un terme à la saison deux), je me réjouis déjà de poursuivre les complots historico-politiques et religieux sur fond de sexe, drame et rock n'roll.
Qui dit mieux?
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Et vous, vos séries favorites, en cours ou en prévision?
Des idées à suggérer?
Des impressions à donner?
-Livy-