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La croissance...
Jolie alternative à la vieillesse que celle-ci,
Des souvenirs trop anciens, de la nostalgie,
Et presque une once d'espoir dans mon esprit,
Mais hélas, mon illustration m'aura sans doute trahie.

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Je ne vais peut-être pas alors vous refaire le topo de la tragédie,
De la cellulite et du cheveux blanc, parce que pas encore concernée, merci!
Pas le droit non plus d'évoquer ces infâmes rides d'expression quand je souris
Juste me taire pour de bon, encaisser, et souffler... 27 bougies?
... Sauf que c'est déjà décidé depuis longtemps, j'ai 25 ans pour toute la vie.

Repas et festivités en perspective,
Des semaines pleines de petits riens,
Des attentions, des clins d'œil malins,
C'en serait presque "un peu" bien,
Mais ah oui... Il y a mon nouvel âge à digérer au quotidien.

--> Sans blague, j'ai déjà vécu tout ça, moi? <--

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Il est simplement des choses qui ne s'expliquent pas
Dans ces envies de retour en arrière.
Le paradoxe évident de la danse des ans,
D'un naturel hésitant: le cruel ou le plaisant?
Qui nous prend, nous endort et nous exaspère,
"Tic-tac" murmure l'horloge du temps au cœur de pierre,
Sans pour autant mieux savoir quoi faire.
Comme une volonté de passer l'éponge,
Sur tout, sur rien et sur rien du tout, surtout,
Ou d'inventer sa vie dans le sens contraire,
Telle cette personne en moi qui le faisait, elle,
Dans son lointain monde imaginaire...
De dire ce que l'on n'a jamais osé,
D'agir quand on est resté figé,
De réparer ce qui ne l'a pas encore été,
D'oublier quelques personnelles tragédies,
De toujours garder cet état d'esprit,
Celui emprunt de douceur rock n' mélancolie,
De se battre corps et âme pour ce qui devrait définitivement changer,
Genre quelques loupés ou ma timidité?
Et d'envoyer soudainement tout balader,
Sans doute pour mieux avancer.
Mais enfin, avec toutes ces batailles à mener,
Et si vraiment le temps nous est compté,
Ne pourrait-il donc pas, un tout petit instant, s'arrêter?

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De ces 27 ans d'existence,
Mi-figue mi-raisin,
Pop-acidulée, tourmentée, folle à lier,
J'enlèverai simplement l'amertume
Mais je garderai la plume,
Pour parer les nouvelles années,
De mes rêves encore un peu trop inachevés.

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Délire instantané, il fallait s'en douter...
Mais je stoppe là ma philosophie de comptoir,
Vous souhaite un bon dimanche à tous,
Et m'en retourne, en mode standardiste,
"Allo j'écoute, oui, c'est bien ça, c'est aujourd'hui, merci",
Savourer comme il se doit hips
"My fucking birthday story" ;)

-Livy-

"Les souvenirs sont nos forces.
Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates,
comme on allume des flambeaux."
Victor HUGO