Rock en Seine, 28 août 2009
Version 2009, sortez les mouchoirs et débouchez-vous bien les oreilles car vous aurez droit une fois encore aux détails les plus infimes du festival Rock en Seine, où je me suis rendue avec avidité pour la deuxième année consécutive, arborant fièrement cette fois mon pass 3 jours qui, je ne le savais pas encore, allait avoir raison de ma santé pour un bon moment, mais certainement pas de mon enthousiasme débordant!
Outre en effet, l'aspect poussiéreux un tantinet abrasif et les comas éthyliques à foison qui m'ont semblé plus présents que l'an passé (oui je sais, c'est moche l'alcool ^^), le domaine de Saint-Cloud se préparait à abriter en ce joli week end ensoleillé de fin d'été des moments hors du temps, des expo-photo et shooting d'artistes décalés, des stands comme s'il en pleuvait et surtout trois scènes de concert pour trois ambiances, scrupuleusement montées une semaine à l'avance, avides d'accueillir quelques instants emplis de musique, de rêves, de déconvenues comme de découvertes.
Un beau programme, 300 000 personnes et une première journée qui affichait "complet" grâce à sa tête d'affiche nommée Oasis... No commen't!
Mon agoraphobie allait une fois de plus être mise à rude épreuve pour affronter le meilleur du pire dans une bonne humeur des plus sincères cependant -et parce que je suis un peu maso par moments- mais j'étais loin encore d'être au bout de mes surprises.
Et si ce 28 août fut chargé en émotions fortes, ce devait, à défaut d'être la meilleure journée, la plus complète de toutes, me laissant au final sur une excellente mise en bouche pour un week end qui ne faisait que commencer.
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Vendredi 28 août 2009
Je ne saurais revenir sur l'organisation ni le contexte du festival en lui-même ou encore le magnifique domaine qui nous a accueilli (du moins, il paraît qu'en temps normal, c'est plutôt fort joli...) car à peu de choses près, il était en tout point similaire à la session précédente de 2008, jusqu'au stand Guitar Hero qui ne désemplissait pas et au bus Levi's quasiment impénétrable, et je vous renvoie ainsi, dans toute ma paresse, à un billet bien ancien à présent, figurant [ici] mais qui clôt à merveille ce premier point.
C'est ainsi sans plus attendre que j'entre dans le vif du sujet, à savoir cette première journée de festival qui s'est doucement mise en place en milieu d'après-midi.
Pas la motivation nécessaire ce jour-là pour me précipiter à temps et courir voir les concerts (pourtant attendus) de Just Jack puis Keane qui, sur des scènes différentes, introduisaient de bon ton le festival mais j'ai eu le privilège de faire une arrivée plutôt festive sur la musique joviale des Yeah Yeah Yeahs! que je ne connaissais que de nom jusqu'à présent et qui, sans me fasciner, ont tout de même eu le don d'attiser bonne humeur et curiosité de ma part. Le set étaient déjà bien entamé sur la scène de la Cascade lors de mon incursion parmi les gens alors je ne peux me prononcer en totale objectivité mais l'aspect musique alternative/indie-décalée voire un brin électro m'a beaucoup plu du peu que j'en ai entendu, et les morceaux qui s'enchaînaient ne m'ont pas tous paru semblables les uns aux autres, souci récurrent aux groupes que l'on ne connaît pas bien la plupart du temps...
Qu'on se la dise alors, je tenterai une nouvelle approche du groupe incessamment sous peu.
Pas de temps à perdre cependant puisque traversant le parc au pas de course parmi la foule déjà trop compacte, je filais droit vers Amy MacDonald (enfin, façon de parler hein ^^) qui n'allait pas tarder à se produire sur la grande scène.
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Amy MacDonald donc. Et là, très agréable surprise pour mon premier concert "entier" de la journée qui n'a pas entaché une seconde l'image positive que je me faisais de la demoiselle et de sa musique, bien au contraire. Comme mes playlists ont pu le montrer, j'étais déjà conquise par l'album mais le live l'a carrément transcendé, permettant une approche toute autre de ses titres, beaucoup plus rock & roll précisément et dans laquelle, Amy, visiblement très à l'aise, s'est donnée à fond, offrant à son public une performance aussi tonique que naturelle, et ce, dans une légèreté toute féminine, pour un soupçon de glamour...
On connaît pourtant mon aversion pour les concerts en plein jour qui perdent toujours un peu de leur intensité et me laissent sur ma fin mais je ne jouerai pas les langues de pie cette fois: la vérité, c'est que j'ai réussi de suite à rentrer dans son univers, oublier qu'à côté il y avait tout plein de festivaliers, et jusqu'à m'y sentir comme chez moi!
Ainsi, de singles ultra-médiatisés en morceaux que je connaissais pas mais que j'ai pris plaisir à écouter, je me suis laissée bercée agréablement, toute contente que j'étais de m'apercevoir que les artistes pop-rock plutôt softs au demeurant peuvent avoir la belle capacité de nous offrir un live sacrément dynamité, sans lassitude ni longueurs mais avec la verve rock que j'aime tant voir et entendre en concert.
Une standing ovation pour la jeune femme s'impose alors... et critique des critiques, quand tu nous tiens, qu'elle abandonne au plus vite sa toute nouvelle blondeur au profit de ses jolis et habituels cheveux bruns, sacrebleu!
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La course à la musique en veux-tu, en voilà, elle continue!
Retour à la case départ, scène de la grande cascade, non pas pour flâner mais plutôt enchaîner d'emblée sur un deuxième concert "entier"... C'est que j'étais encore en forme moi, en cette première journée, d'autant plus qu'à l'image du nom du groupe, Madness représente un peu l'emblème de la folie ska des années 80 et du son qui détonne. Vous avez dit folie? J'adore...
Et lorsque par-dessus tout vous avez un meilleur ami complètement addict et bondissant de partout avant même d'assister au live, expliquez-moi donc comment manquer cela?
Pour ma part, et à l'exception de quelques morceaux très connus qui ont eu l'audace de me faire bondir de joie à mon tour sitôt qu'ils ont retenti, ce fut avant tout un grand moment de découverte, mais alors de la sacrée découverte pardi!
Un show, un vrai, avec des artistes absolument déjantés (tous mes respects au trompettiste trapéziste, la tête à l'envers, eurk ^^), un public plutôt 80's et déchaîné, un set orchestré à la perfection et l'acoustique qui suivait carrément.
Du bon, du très bon concert, délirant à souhait, dans une ambiance incroyable, gentiment hystérique et surtout conquise, où j'ai pu humer le vrai bonheur -en même temps que la poussière- à pleins poumons.
Et toujours ces incroyables artistes de Madness, du haut de leur grand âge (parce que j'aime toujours exagérer) qui nous ont tous scié avec une performance qu'aucun petit jeune ne saurait égaler, dans une dynamique de jeu tout bonnement hallucinante.
Mais s'ils ne le savaient point encore, leur prestation magique qui était déjà à elle seule un miracle, ne faisait pour eux que commencer ce soir-là...
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Un peu plus en dilettante, le concert des Vampire Weekend auquel j'ai assisté sur la grande scène, recevra moins d'éloges de ma part, sans doute parce que je l'ai suivi avec une attention un peu moindre mais également parce que malgré la nuit tombante (très bon point ^^), il n'a pas su, à mon humble avis, donner suffisamment d'intensité pour attiser l'esprit rock au maximum. Qu'à cela ne tienne, la prestation était tout à fait honnête et sympathique, même que j'en ai un peu dansé, mais comme je suis exigeante, ça n'a pas suffit à me combler. Le live manquait d'originalité en soi et les morceaux de l'album se suivaient bien sagement, sagesse qui ne m'a que moyennement plu, vous vous en doutez.
Bien sur, le public enthousiaste peuplé de fans suivait largement quant à lui, notamment sur "A-Punk" ou encore "Cape Cod Kwassa Kwassa", de quoi nous faire repartir pour un tour, sauter allègrement quelques instants et s'exalter un brin (eh oui, on n'est pas venu pour rien), mais pas de quoi fouetter un chat non plus!
A la fin, je crois bien que j'ai juste fini par m'asseoir sur la terre battue l'herbe peu verdoyante et profiter, les yeux mi-clos, d'une petite trêve doucement rock and roll, survenue bien à propos pour combler le premier coup de fatigue de cette folle journée.
Ça tombait bien, la suite allait se révéler pour moi un tantinet plus physique!
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Vous aurez reconnu les loustiques de Bloc Party, ceux-là même qu'à mon plus grand désarroi j'avais manqué en concert en février dernier et qu'il fallait donc impérativement que je vois envers et contre tout.
Envers et contre tout, ça veut dire assister au show toute seule, comme une grande, quand votre meilleur ami, après une longue et intense réflexion préfère à tout bien y penser s'engouffrer dans une file d'attente de 40 minutes pour récupérer dîner et bière à volonté ^^
Mais qu'à cela ne tienne, on n'est pas vraiment seul au beau milieu d'une fosse, même qu'il y fait fort chaud et que les gens sont parfois très tactiles avec vous (horreur!)...
Ceci étant, en dehors de ces petits désagréments passagers amusants ainsi que de l'herbe que j'ai passivement fumée pendant une bonne quarantaine de minutes ("Stone, the world is Stone..."), Bloc Party a tout simplement donné le meilleur de lui-même sur la scène de la grande cascade en présentant une set-list au son punk rock/électro enflammé et sensuel à la fois, provoquant l'engouement évident de milliers d'adeptes qui reprenaient en choeur les mélodies bien connues et même les autres, joyeux désordre confus et alcoolisé que j'ai tout simplement adoré tant cela tendait à surpasser toute forme possible et existante de réalité.
C'était un peu du grand n'importe quoi parmi la foule mais surtout du plaisir à l'état brut sur scène, tant et si bien que le cumul des deux offrait ce moment hors-normes auquel il faut impérativement assister pour mieux s'en imprégner.
Quant au groupe, fidèle à son image et à sa "fucking" bonne musique jusqu'au bout, il a su apporter au sein de la nuit un aspect chaleureux durant tout le concert additionné à un réel charisme, une aura, un "je ne sais quoi" qui l'a fait rayonner et que je supposais déjà avant même de le voir en live. Bloc Party peut ainsi se targuer d'un succès bien mérité alors que tous déjà attendaient la tête d'affiche du jour, Oasis...
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21H30 environ et un achat du mythique tee-shirt de Rock en Seine plus tard, je traînaille parmi les stands encore toute émoustillée par Bloc Party, n'y vois strictement rien parce que ce n'est guère éclairé et me pose finalement dans un coin de la pelouse détruite pour récolter les fruits de la longue et douloureuse attente du meilleur ami:
Un dîner comme il se doit, hot dog et bière, de la gastronomie avérée!
Déjà les gens se pressent vers la grande scène, surexcités. Oasis doit commencer son concert à 22h et une bonne place dans la fosse se paie chère à grands renforts de coups de coudes et de pieds! Partout, on voit des drapeaux anglais (et bretons, comme durant toute la durée du festival d'ailleurs, j'aimerais des explications ^^), ça parle fort et ça s'agite. Nul doute que la grande tête d'affiche du jour et de Rock en Seine fait tourner bien des têtes.
Moi, je reste calme. Oasis, je les ai déjà vu et ils étaient tellement peu motivés sur scène à l'époque que leur prestation m'avait déçue; C'était en 2005, j'appréciais pourtant le groupe à la folie mais ils avaient joué à Bercy la carte de la promo à fond, dédaignant le public et se laissant aller à un concert des plus conventionnels, quelques tubes connus à l'appui, un brin de nouveauté sans trop en faire et puis c'est tout.
Horrible sacrilège pour moi qui en attendais tant...
Mais soit. Là, je me dis qu'ils vont sans doute pouvoir se rattraper. Par ailleurs, trouvant Dig out your soul, leur nouvel album, sacrément bon (avouons-le!), je suis simplement curieuse de voir ce que le live du soir va bien pouvoir apporter de nouveau.
Ils sont la vedette de la journée quand même!
Alors, entre deux frites et une gorgée de bière (et parce qu'en festival, j'ai la top-méga-classe attitude), j'entends le haut-parleur et la voix d'un homme... Tiens donc, le même qui avait annoncé un an plus tôt, presque jour pour jour, le désistement soudain d'Amy Winehouse. Malédiction!
Sur le mode badin, il décline un texte, plutôt humoristique au demeurant, à la "Vous connaissez Liam et Noel, ils ont l'habitude de se battre... eh bien là, figurez-vous qu'ils se sont battus..." et bla, et bla. J'en rirais presque parce que les mots s'y prêtent un peu, jusqu'au:
"Ils ne joueront pas ce soir, leur tournée est annulée et le groupe est officiellement dissous."
Effet de choc. Plus un bruit sur le parc, rien.
Pas d'insectes non plus, ils ne sont pas fous à s'aventurer dans de telles contrées!
Juste quelques sifflements et des murmures.
Alors il y a mon meilleur ami qui lui, n'étant pas franchement venu pour eux, me susurre que connaissant la réputation sulfureuse du groupe, il fallait s'y attendre et se retire dans son hot-dog, un peu blasé. Et puis il y a moi, moi qui n'y crois absolument pas, qui pense à une blague, comme la plupart des festivaliers d'ailleurs et qui attend quand même parce que là, c'est un peu trop pour être vrai... Oui mais.
Quand survient le sinistre moment des panneaux d'affichage lumineux qui font exploser la nouvelle au grand jour de part et d'autre de la grande scène, la vérité explose, la révélation est lourde de conséquence, personne n'en mène large et là, c'est le drame (bis).
Le remboursement! Le remboursement!
Ça crie et s'éparpille...
La foule devient folle, plus dépitée qu'énervée à vraie dire, mais complètement désemparée.
Je réalise soudain que je suis en train d'assister à un véritable moment d'anthologie:
La dissolution en direct live du groupe Oasis, là, tout juste sous mes yeux, et si j'ai bien la déception de ne pas les avoir revu une dernière fois, il y a une partie de moi qui, que je le veuille ou non, se montre sacrément émue quand même.
Eux, ce sont les morceaux forts de mes quinze ans, mes premiers chagrins d'amour sur Morning Glory, mon adolescence et mes débuts à la guitare. Alors quelques instants, et bien plus que pour la demoiselle Amy l'an passé, je demeure immobile et abasourdie.
Oasis après tout, ont été à eux tous seuls une part de ma vie...
Il y en a qui crient, "Le festival est maudit" et l'on se met à plaindre les organisateurs parce que du lourd à ce point pour le premier jour, c'est un peu rude à bien y penser.
Pourtant, Rock en Seine continue et ce sera les infatigables de Madness, encore et toujours eux qui vont les remplacer...
Changements techniques de dernière minute, déplacement des instruments, réglage du son. Beaucoup de temps de perdu, une attente un peu longue et mon impatience qui n'a pas tenue. C'est ainsi que je n'ai pas récidivé car de surcroît, je les avais déjà vu dans l'après-midi. Mais je sais de source sure que leur second concert fut une vraie merveille, encore plus incroyable que le premier, et a été pour beaucoup une véritable révélation, puisque, acceptant de jouer encore et de donner le meilleur du ska dans une motivation pour le moins accrue, certes bien plus cette fois, Madness a su faire dégager de son show acrobatique et cinglé toute l'énergie qu'il fallait pour faire oublier la fraîche déception de l'annulation et a littéralement déchaîné les passions en enflammant la grande scène pour le dernier moment de la soirée.
Un pari difficile à relever mais qu'ils ont, semble-t-il, totalement surmontés!
Quant à moi, je reste sur l'image de deux petites anglaises éplorées juste après la nouvelle, laissant traîner à terre le drapeau britannique, les yeux embués de larmes et le corps droit mais inerte, tandis que je quittais la fosse déjà bien vide de la grande scène.
Mais comme je ne tenais pas à finir la soirée sur une note un peu ternie, je me suis encore offert quelques grammes de bonheur...
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C'est ainsi que je me suis vue assister en partie au concert d'Oceana, une jeune artiste soul au talent avéré et au jeu de scène aussi talentueux qu'imprégné, dont je ne connaissais qu'un titre jusqu'alors, le fameux Cry cry, mon illustration vous l'aura fait deviner!
Comme beaucoup d'autres, j'aurais du être en cet instant en pleine fosse d'Oasis et ce live-surprise que je n'aurais jamais du voir était donc bien inespéré. Cependant la jeune femme, dotée d'une prestance singulière, un brin mystique, gagnait progressivement le public un peu éparse de la scène de l'industrie et malgré l'heure bien avancée déjà et la déception qui régnait encore de part et d'autre sur le festival, elle a su puiser au-delà pour trouver une inspiration, la sienne, sensible et authentique, aussi mélancolique que poétique et divulguant parfois de grands moments d'énergie dans un souffle dansant pour repartir ensuite de plus bel sur l'aspect nostalgique de son album, absolument charmant.
Nul doute alors que ce fut une jolie programmation que celle-ci, toute en finesse et pleine d'une élégance groovy savoureuse, histoire d'alléger avec une grande classe les petite touches de tristesse de la soirée.
Une découverte pour laquelle je ne me serais pas imaginée tant envoûtée mais le premier soir s'est ainsi achevé, dans l'allégorie et l'afflux d'émotions que ce dernier show provoquait en moi et je m'éloignais déjà vers Boulogne, toute abasourdie de ma journée que j'étais, tandis que le set d'Oceana au loin, continuait de raisonner et tendait à sa fin...
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Il en reste une première journée forte, intense, riche et belle,
Mais les premières journées ne le sont-elles pas toujours?
Je suis subjective d'instinct et je me le demande bien...
Une envie de tout voir, tout faire, tout entendre, et s'en mêler, s'en approcher, aller au contact comme si le temps nous était compté et que les jours suivants n'allaient assurément pas être assez longs pour y arriver.
Alors, bercée par des concerts qui m'enchantaient ou peu ou pas mais surtout passionnément, enivrée et saoulée dans ma propre sobriété, je me sentais à mon aise au beau milieu de la foule, sensation étrange et peu familière pour moi certes, mais qui me rappelait doucement l'an passé, la rêverie déjà subie, et l'évasion par la musique comme l'une des choses que je ne saurais ni ne pourrais manquer...
Plus familièrement, le même mal de pieds, les mêmes odeurs de kebabs et de bières mêlées, et l'aspect poussiéreux à souhait du lieu, petit bonus 2009 dont je me serais bien passée, me faisaient réaliser l'ampleur de l'évènement et de là où je me trouvais, tout simplement.
C'était irréel, sans doute de la science-fiction ou une parenthèse fantastique qui ne peut durer mais qui de par son éphémère fait accroître une imaginaire beauté.
Et en ce 28 août alors, rien de vraiment concret. La perfection n'était pas de la partie tout comme Oasis d'ailleurs, et les quelques fausses notes pouvaient bien retentir pour certains comme une malédiction de plus, mais je les percevais plutôt comme un aspect humain et imprévu des incidents... Petits désagréments qui à bien y penser, n'épargnent personne et tendent aussi bien à la vie quotidienne qu'aux rassemblements géants.
Rien de grave mais juste l'existence, tout bêtement.
Et je m'en suis ainsi allée, toussant et crachotant, le glamour au placard mais la musique sur un piédestal, décidée plus que jamais à profiter d'un week end qui allait être peuplé de haut et de bas, je le savais déjà (et puis il n'aurait pu en être autrement), mais qu'est-ce que cela pouvait bien faire après tout, pourvu qu'il demeure magique, et dans la mesure où il m'avait d'ores et déjà permis de vivre d'attrayants concerts et un moment d'anthologie en direct.
Portée alors par une énergie que la fatigue elle-même ne saurait égaler, je me suis vue poursuivre à rythme effréné la ferveur du festival, évidemment loin de Saint-Cloud et des portes du parc, et faire la fête jusqu'au bout de la nuit, sans même l'once d'un souci ou d'un quelconque regret.
Oui, décidément, le week end le plus rock & roll de l'année était de toute évidence bien commencé avec cette première journée somptueuse et je me fichais absolument royalement de tout le reste et du prix à payer!
-Livy-
--> Le Myspace de Just Jack <--
--> Le Myspace de Keane <--
--> Le Myspace de Yeah Yeah Yeah! <--
--> Le Myspace de Amy Macdonald <--
--> Le Myspace de Madness <--
--> Le Myspace de Vampire Weekend <--
--> Le Myspace de Bloc Party <--
--> Le Myspace de Oasis (!) <--
--> Le Myspade de Oceana <--