Poésie, vidéo et réalisme: welcome home!
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Ah, le petit monde étrange et cosmopolite d'internet...
Vaste sujet certes, mais comment l'aborder?
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En mode "geekette" pour certains jours, principalement ceux où il pleut sur la ville comme il pleure dans mon coeur, je n'ai de cesse de l'observer, l'appréhender, pour parfois même, vous m'en direz tant, l'apprivoiser. Alors je scrute l'écran des heures durant parce qu'il fait nuit et parce que je ne dors pas, en fausse nerd que je suis, dans l'espoir d'une curiosité bien placée, plus littéraire que geek à bien y penser, et qui d'emblée me troublerait ou me ferait rêver.
Légère, elle m'emmènerait sur les chemins sinueux de recherches Wikipédia pour ensuite voguer sur la vague des sites d'hébergement de vidéos afin de tenter d'y trouver quelques grammes de poésie, de cynisme, de trash et de touchante dureté.
Un microcosme géant en quelque sorte, aussi réel que virtuel, attachant que cruel.
La vie, la vraie, oui, mais en juste un peu plus petit.
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Et bien loin de ma personne l'idée d'être une rageuse anonyme, oh ça non...
S'ils savaient seulement les pauvres, qu'à se sentir pousser des ailes de lâcheté, bien cachés derrière leur PC, ils possèdent eux aussi une adresse IP!
Je dirais plutôt que c'est simplement que dans ma quête virtuelle,
Je suis capricieuse, exigeante, intransigeante.
On m'offre un service, soit. Je veux juste en extraire le meilleur, l'information et la culture, la création et la découverte, le potentiel artistique, le pouvoir illimité de l'imagination et tout ce qui peut faire de l'être humain quelqu'un de bien.
Vous évoquer ce qui me parle et me fait vibrer, serait-ce un mal en soi?
Ainsi, puisque tout m'interpelle mais que paradoxalement, tout m'ennuie en même temps, je parcours la toile avec l'attention que je lui accorde et les intentions que je me donne, puis je m'attache à quelques morceaux choisis.
Des perles. Des idéaux. Des rêves. Des envies. Des réalités.
Fin de l'histoire. Parce que point trop n'en faut.
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Je suis comme ça moi, je surfe avec joie mais ne m'attarde pas.
Tic-tac tic-tac, il y a les heures qui filent et je n'ai juste pas de temps à perdre parce qu'au dehors, là où le soleil n'est pas rétro-éclairé, un monde m'attend et même qu'il peut parfois être beau et qu'on s'y rend en 3D.
Alors force est d'admettre que dans ce cas, les buzz de carambolages de voitures, motos ou tout autres objets roulants non identifiés si chers aux coeurs des internautes font bien pâle figure à mes yeux et j'oserais même avouer qu'ils me rebutent tout autant que les vidéos de nos amis animaux qui auraient eu l'audace de tomber ou d'être idiots.
Idiots, c'est un peu nous qui le sommes, non? Ma parole, on s'est cru chez Vidéo Gag ou quoi?
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Ainsi donc, je vous épargnerai les Michael Vendetta de la toile, les chats diaboliques, les délires amateurs via Webcam, les hamsters transgéniques et les voitures tuning, c'est promis.
Seulement, on me fait parfois découvrir de jolies choses aussi.
Et parce que ces deux petites vidéos ont été dénichées comme par magie,
Il m'a soudain semblé que les garder pour moi serait une infamie.
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j ai vomi dans mes cornflakes
envoyé par dr4g. - Futurs lauréats du Sundance.
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Mon premier coup de coeur, à défaut de nous envelopper d'un optimisme débordant, s'évertue avec brio à dépeindre un quotidien, une réalité certes difficile mais souvent avérée, et nous délivre, dans sa sombre ironie, un véritable message à l'image d'une leçon de vie.
Il ne prône pas le glauque gratuitement, ne joue pas la carte de l'inutile mais se prend au contraire au jeu volontaire des clichés et des éventualités pour nous donner le coup de fouet qui nous ferait enfin sortir de notre torpeur.
Réalisme et vérité, sa froideur si sensible au fond est l'arme réelle d'une vraie beauté.
A voir au second degré...
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A quoi ça sert l'amour !
envoyé par zakchaud2007. - Clip, interview et concert.
Le deuxième, sans doute mon préféré, se fait plus tendre et plus poétique de prime abord, bien qu'empreint de cette tristesse vaine qui rend l'amour parfois si délicat et douloureux...
C'est ainsi que les dessins défilent, agiles et adorables tandis que la bande-son signée Edith Piaf s'accorde à merveille avec ce court-métrage animé qui nous fait sourire ou pleurer, l'air attendri mais le coeur gros.
C'est qu'il y a dans cette vidéo un potentiel émotionnel tout juste incroyable et que jonglant sur la corde sensible qui sépare le rêve de la réalité, elle parvient sans faux-pas à franchir la frontière d'une thématique souvent complexe, tout en faisant preuve de cette créativité que je n'ai et n'aurai de cesse d'encenser...
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Sur ces quelques images, je vous laisse alors méditer,
Très bon week end du 15 août à tous!
-Livy-