Michel et Augustin, les trublions de mon goûter
Lorsqu'on connaît un tant soit peu ma passion dévorante pour les gâteaux rigolos et autres petits biscuits, on ne peut qu'approuver le billet gourmand qui va suivre.
Ne serais-je pas, après tout, cette fille désespérante qui depuis des années s'amuse à ranger façon Tetris les boîtes qui s'amoncellent dans son placard à sucreries?
Un secret que je n'aurais peut-être pas du vous confesser mais ce n'est certainement pas pour rien non plus que lors de mon passage en foyer universitaire il y a bien longtemps, j'étais plus connue pour faire goûter aux filles qui vivaient à mes côtés les derniers gâteaux en mode nouveauté que pour enfin réussir à me mettre derrière un fourneau et simplement apprendre à cuisiner.
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Force est d'admettre qu'après toutes ces années, je n'ai point changé et que je suis toujours une sous-merde en cuisine j'aime toujours autant les petites fantaisies sucrées.
Dans mon méli-mélo enchanté cependant, de petits grammes de bonne humeur étaient passés à la trappe, là, juste sous mon nez, et il m'a fallu patienter jusqu'à cet automne pour enfin faire la connaissance de Michel et Augustin, les trublions du goût.
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Michel et Augustin, je les ai connu au Champion du coin, rayon gâteaux.
C'était deux petits bonshommes chauves ou toqués, dessinés sur des boîtes en carton dont l'un se prétendait calife, l'autre grand vizir et qui avec leurs bouilles à croquer m'ont fait acheter une chose étrange qu'ils nommaient des "petits sablés ronds et bons".
Au fond et après réflexion, ils n'avaient pas tort. Ils étaient vraiment ronds et bons, leurs petits sablés, même qu'ils avaient des gouttes de chocolat lorsque je les ai savouré et de drôles d'inscriptions partout sur leur boîte colorée!
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Oh, je sais bien! Tout cela serait certainement trop long à vous expliquer et puis un gâteau qui vous dit "Bonjour!" quand vous l'enlevez de son emballage, que la vie est belle, que vive les amis et qui brandit un smiley tristounet sur l'envers du paquet achevé, ça paraît un peu singulier expliqué comme ça. Mais pourtant, c'est bel et bien ce qui était inscrit sur le carton. Et dans mon cynisme absolu, vous me croirez si vous voulez mais je me suis surprise à sourire, de bon coeur qui plus est.
"La vie est belle", ça m'aurait rendu un peu sceptique venant de quelqu'un, mais de la part d'un petit biscuit, l'objet même de convoitise de mon futur goûter, c'était assurément une incitation coquine à croquer dedans!
Au final, c'est d'ailleurs ce que j'ai fait, puis refait, re-refait et ainsi de suite à l'infini.
Le beurre un peu salé, les éclats de nougatine, la cannelle, le sucre caramélisé, la vanille ou la fleur d'oranger, c'est ainsi toute la gamme que j'ai faite défiler. Et toujours ce même petit moment magique passé, en même temps que l'heure sacrée du grignotage, à détailler un emballage aussi créatif et farfelu que gourmand et plein de vie.
C'est qu'à force de me balancer en pleine figure des "Souriez!" et des "Youpi la vie, youpi les amis!", ça m'a mis de sacrément bonne humeur pour mon quatre heures...
Et férocement en appétit.
C'était sain, naturel, bon et bio.
Mignon et amusant de surcroît.
Et petit bonus bienvenu, selon les différentes sortes de biscuits, emballages et inscriptions changeaient aussi.
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Alors je pourrais bien continuer à vous étaler mon topo qu'on en croirait presque un billet sponsorisé qu'il n'est pas.
Je pourrais vous parler de la déclinaison des produits salés de la marque tout aussi succulents, des vaches à boire qui font meuh, des projets inventifs qui sont en cours et des délires un peu fous de la joyeuse tribu mais non, ils ont un site après tout!
[Et ils expliquent tout ça tellement mieux que moi...]
Moi, je suis juste bonne à être cantonnée dans le rôle de la vilaine gourmande qui attend impatiemment son goûter et qui se dit qu'au milieu de ce monde qui ne tourne pas toujours très rond, les petits sablés quant à eux le sont pour de vrai, ronds, et que ça fait rudement du bien pour égayer un brin notre hiver parisien.
En plus de se laisser manger sans même rechigner, ils empruntent un monde imaginaire à croquer pour éveiller nos papilles et dévoilent de petites perles d'humour en même temps que leurs savoureux produits.
Cuisiner, dessiner, s'amuser, échanger...
Michel et Augustin ont tout compris, les malins.
Et comme leur business, ils le mènent carrément bien, ils font de nous des princesses comblées, eux, les princes charmants de nos goûters de conte de fée!
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Par chance, leur petite entreprise "la Bananeraie" est établie à Paris, et leurs produits se répandent un peu partout aussi.
Vous pouvez suivre leurs différentes gammes, les lieux de vente, leur univers enchanté et puis leurs aventures empruntes de folie
--> ici <--
Et si vous n'êtes toujours pas convaincus par l'idée de croquer la vie à pleine dent et d'avoir tout plein de caries d'amis, pauvre de vous, vous pouvez toujours commencer à vous entraîner avec leurs délicieux petits biscuits ;)
-Livy-