Celle qui faisait l'historique de ses téléphones
Le bref silence bloggesque qui m'a légèrement animé ces derniers jours n'était nullement du à un soudain départ en week end prolongé du 15 août (vie de parisienne qui ne part pas oblige!) mais plutôt à quelques mésaventures de dernières minutes qui m'ont fait lâcher l'aventure de la blogosphère afin de m'occuper de choses plus urgentes pour un temps donné.
Et puis je dois bien l'avouer, la poursuite de l'écriture de mon roman me tient à coeur comme jamais depuis quelques jours et l'inspiration ne me quittant quasiment pas, j'utilise d'avantage mon syndrome de la page blanche au profit la rédaction de billets de blog.
C'est bête, hein? ^^
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Ceci étant, parmi les petites mésaventures que j'évoquais un peu plus haut, et je n'aborderai pas malgré moi la panne d'eau chaude dont j'ai été victime (horreur, malheur!), je me suis retrouvée un peu coupée du monde en fin de semaine dernière avec à la fois un téléphone en panne et un opérateur rencontrant de putains de gros légers soucis.
Vous l'aurez compris en plus, ce n'est pas lors d'un week end férié que l'on peut régler ses petits problèmes en toute tranquillité parce que les gens, si vous l'ignoriez encore, sont tous en congés.
Punie donc!
Pas de sms et encore moins de messages vocaux pendant plusieurs jours, sans compter l'impossibilité totale de passer quelques appels ou d'en recevoir si ce n'est sur un téléphone fixe dont personne ne connaît le numéro (à l'exception de deux vieilles tantes, ça compte?)
L'isolement par le téléphone est donc une dure réalité et bien à mes dépends, je l'ai testé...
Dois-je préciser pour autant la difficulté de la tâche?
Cependant, j'avais un peu anticipé la mort prochaine de mon Sony Ericsson K750 i il y a quelques semaines déjà en le voyant défaillir à la charge et c'est à contrecoeur que je vis venir le moment de m'en séparer car j'en étais depuis deux ans complètement dingue totalement accro raide amoureuse fort satisfaite.
J'ai donc investi le 08/08/08 (oui je sais, c'est symbolique) dans un cousin à lui répondant une fois encore au doux nom de Valentin et plus communément appelé K 810 i.
(Pour la petite parenthèse, il faut bien que je nomme mes téléphones, c'est tellement plus simple ainsi de les repérer en mode Bluetooth ^^)
C'est que, comme je l'avais fait comprendre auparavant, je ne souhaitais pas donner dans le tactile ni dans l'hyper-nouveauté-des-temps-modernes pour cause de traces de doigts incessantes notamment et plus encore de solidité mise à rude épreuve.
C'est bien connu en effet, plus l'électronique est sophistiqué et plus il a tendance à vite se désagréger; j'ai quant à moi une fâcheuse tendance, pathologique on n'en doute pas, à noyer mes portables, les utiliser comme projectiles contre les gens qui me mettent en colère ou à bêtement les faire tomber, mais à répétition.
La solidité s'avérait donc un argument de poids.
Pas non plus envie de jouer la carte de la thématique des couleurs vives parce que d'une part, si j'aimais autre chose que le noir, le bleu et la sobriété, ça se saurait depuis longtemps et que d'autre part, même s'il y avait dans la boutique ce portable rouge bordeaux qui me faisait furieusement de l'oeil de par sa beauté et son éclat, je me suis dit que je finirais très certainement par m'en lasser d'ici quelques mois.
Pas enfin convaincue par les slides et autres clapets depuis leur existence sur terre car tous mes tics et tocs me pousseraient très certainement à jouer avec une bonne centaine de fois par jour et à les triturer ardemment jusqu'à une expiration du téléphone qui ne tarderait pas à venir, incessamment sous peu.
Et puis dans la boutique, au royaume des portables magnifiquement high-tech-de-la-mort-qui-tue et fière de tous mes points Bouygues accumulés pour avoir une sympathique réduction, le Sony Ericsson K 810 i, bon vieux cru de 2007, mais en mode Cybershot s'il vous plaît, m'a vu, repéré et tout de suite choisi comme alliée.
Eh oui, j'étais l'Elue (ou inversement) et Valentin (mais si, Valentin, c'est mon téléphone, essayez de suivre, m'enfin!) répondait au final à toutes mes attentes:
Un Sony Ericsson
Une maniabilité évidente avec le joystick propre à la marque et qui me plaît beaucoup
Une simplicité d'utilisation
Une bonne prise en main
Une solidité apparente
(même si je lui reproche d'être un peu encombrant)
Un appareil photo d'une très bonne qualité (3.2 megapixels), flash intégré et plein de fonctionnalités incorporées
Un point fort concernant la musique, le son et le lecteur mp3
Et c'est ainsi que, sortez donc les alliances, en ce vendredi 8 août 2008, il est devenu mien, mon Valentin ^^
(elle était facile, celle-là)
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Mais un peu la flemme de le sortir tout de même, quitter l'ancien et investir le nouveau de ses fonctions enivrantes alors le pauvre petit est resté dans son coffret jusqu'alors, sagement rangé et à peine déballé!
J'ai donc profité de mon week end de folie -et ça, croyez-moi, c'est plus que de l'ironie- et des petites contrariétés alentours pour effectuer, entre l'écriture des chapitres de mon roman, les transferts de rigueur entre les deux compères téléphones (et perdre au passage quelques données même si la démarche de flinguer la plupart de mes sms, minutieusement gardés jusqu'alors, était sans doute un peu volontaire...)
Le temps pour moi, entre une ribambelle de nouvelles sonneries, un répertoire remis au goût du jour et des photos triées sur le vif, de me remémorer toute mon aventure téléphonique commencée il y a huit ans déjà et de débuter dans un élan de nostalgie latente un historique palpitant...
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Sony CMD C1
Au lycée, fière d'avoir un tatoo certes mais tout de même pas assez, je rêvais du Ola jaune de Philips, bien encombrant, bien voyant et assez peu raffiné oui mais no commen't, il était dernier cri en 1998 et assorti à mon pantalon en velours de la même couleur, c'est pour vous dire...
Un peu dépitée de ne jamais l'avoir possédé (et ce n'est pas faute d'avoir tenté le chantage affectif auprès de l'autorité parentale), j'ai tout de même eu le grand honneur d'hériter en 2000 après mon bac et juste avant mon arrivée dans la ville-capitale pour mes études du téléphone familial. Un Sony.
Un Sony pas encore Ericsson. Un Sony tout court, vintage comme on n'en fait plus, véritable bloc de plomb couleur schtroumpf plus communément appelé "le frigo" par l'ensemble de mes amis, collector comme il n'est pas possible et doté d'une taille que vous ne reverrez plus de sitôt chez un téléphone!
Même si l'image n'est pas contractuelle, il ressemblait d'ailleurs trait pour trait à ceux de l'illustration sauf qu'il était bleu (et pailleté, c'est un détail mais ça fait toute la différence...)
Mêmes effets, même écran miniature, même touches pour doigts de géant et surtout sa petite manette à tourner sur le côté gauche que je ne suis pas prête d'oublier tant elle était pratique.
... et tant je la regrette encore parfois...
Son petit nom? Le Sony CMD C1 et j'ai bien mis trois ans avant de m'en séparer parce que, loin d'être à la pointe de la technologie, le bougre avait l'avantage de s'imposer comme le téléphone le plus solide du monde et je crois bien que je l'aimais d'amour. Je m'attache tellement aux objets parfois...
Côté discrétion cependant, c'était une autre histoire.
Si son menu était simplissime, pratique et agréable, sa grande taille le rendait impossible à dissimuler ou à mettre dans sa poche et je ne parle même pas de ses sonneries stridentes sur de faux airs de Mozart qui m'ont values l'antipathie de tout l'étage de mon foyer universitaire de l'époque ^^
Il avait un mode vibreur aussi, mais ce n'était guère mieux...
Aujourd'hui encore, scintillant et sommeillant, il traîne quelque part dans un recoin de la maison familiale et je le garde comme une relique de l'âge de pierre parce qu'il est m'est précieux, lui, mon premier vrai portable, mon téléphone pierrafeu, authentique symbole de mon envol et des nuits agitées de la vie étudiante du bon vieux temps.
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Nokia 35 10 i
En 2003, changement de cap et infidélité à ma marque fétiche avec un très bref passage par le solidissime Nokia 35 10 i en guise de test, tout droit choisi par son aspect pratique indéniable pour aider les parents dans leur quête progressive de la modernité. Actuellement encore objet du bonheur paternel à l'état brut, ledit téléphone, certifié familial, possédait une allure plutôt design pour son temps, surtout si on le compare aux 32 10 ou 33 10, bons vieux dinosaures bien costauds dont a tous été possesseurs à un moment ou à un autre.
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T 200
Puis en 2003 toujours, retour aux Sony, Sony Ericsson plus justement cette fois avec le T 200, un modèle beaucoup plus compact et évolué que mon cher et tendre "frigo" et qui, en un an et demi, a autant vécu et souffert que son prédécesseur en trois ans. C'est qu'en tant qu'objet de mon désir et de mes plus belles envies pendant plusieurs mois, il était mon nouveau précieux, mon mini-moi, mon graal à emmener partout, à exhiber, à triturer, et avec une connexion internet de surcroît, cela étant, croyez le ou non, un petit chef-d'oeuvre de modernité de l'époque que tout le monde m'enviait.
Un menu très proche des Nokia, une simplicité d'utilisation assez incroyable, pas de soucis particuliers rencontrés, une miniaturisation des éléments pour le côté esthétique.
Il avait tout pour plaire lui, l'objet de convoitise de ma colocataire de l'époque...
(Et on en reparle encore parfois!)
Son allure, plutôt féminine, a malheureusement souffert de rayures intempestives et éclats en tous genres parce que sa vilaine propriétaire l'a malmené et que sans doute, il était moins solide que l'incassable téléphone d'antan. Sa carapace un peu trop fragile a eu raison de ses options multiples et il s'est hélas désagrégé un brin avec le temps.
Il va donc de soi que je ne l'ai pas revendu mais conservé bien consciencieusement dans mes tiroirs, préservant ce qu'il restait de lui avec soin et rêvant de plus en plus à un nouveau Sony Ericsson, le T 610 cette fois...
Et puis, comment aurais-je pu être assez sans-coeur pour le vendre? Il était bien trop joli!
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T 630
En guise de T 610, mon nouvel objet rêvé, convoité, adulé, ce n'est finalement pas lui mais son successeur qui m'a tendu les bras à l'automne 2004 et, comble des merveilles, je possédais pour la première fois un portable qui prenait des photos.
Le T 630...
High-tech à souhait, j'ai découvert avec lui les joies, toutes nouvelles encore, de passer des heures sur un téléphone sans même éprouver le besoin de téléphoner. J'ai pu personnaliser mes contacts, intégrer à l'appareil une multitude de données inutiles, mitrailler tout ce qui bougeait, avoir (chouette alors!) des sonneries polyphoniques et m'amuser comme une petite folle, surtout au début.
Il faut dire qu'il fallait bien passer le temps comme je pouvais car je vivais à ce moment là dans un sinistre 17 m² en rez-de-chaussée dépourvu de réseau et qu'en dehors des sms qui parvenaient parfois à passer, je ne pouvais pas espérer grand chose!
Le côté Cosette s'arrêtant là, j'ai cependant vite déchanté car le T 630 s'est avéré bugger très souvent. Et encore, je vous passe les moultes épisodes où je ne parvenais même plus à le rallumer! Exit dont les manipulations trop rapides. Exit également la flopée de photos que j'espérais prendre de tout et n'importe quoi car la qualité médiocre m'en a vite fait passer l'envie.
Flou et moche, ça s'appelle vraiment de la photographie?
Une petite déception donc pour un appareil pourtant souhaité et c'est sans regret ou presque que je l'ai remplacé même si, grâce à sa housse protectrice, il est encore comme neuf aujourd'hui, en état de fonctionnement, attachant quand même et dans mon tiroir accessoirement.
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K 750 i
La petite perle de 2006, celle que je viens tout juste de changer il y a à peine une semaine, reste encore et toujours mon portable préféré, le Valentin premier du nom.
Ni trop grand ni trop petit et bénéficiant d'une prise en main que j'ai toujours apprécié, je ne taris pas d'éloges sur la réactivité de son menu, sa solidité à toutes épreuves (sauvé de la noyade plusieurs fois notamment), son appareil photo plus qu'honorable et la grande qualité de ses services tout simplement.
J'ai ainsi pu découvrir toutes les fonctionnalités du T 630 précédent mais sans les bugs, en immensément mieux et en plus recherché aussi car on n'arrête pas la technologie!
Sobre et classe, personnalisé comme je le souhaitais, high-tech mais sans excès, avec une carte mémoire relativement petite mais remplaçable à volonté, il ne m'a jamais laissé tombé et j'ai toujours aimé la façon dont il était conçu.
Son menu, le son qu'il dégageait, son rendu sur les photos et vidéos...
(Et pourtant, les vidéos prises en concerts sont une chose très galère, croyez-moi ^^)
Le tout dans un aspect toujours pratique et bien pensé qui m'a fait l'utiliser des heures durant parfois, sans passer par des problèmes d'inconforts ou autres désagréments du même genre.
Un problème d'autonomie lui aura pourtant été fatal au bout de deux ans passés puisque par malchance, il ne supportait plus aucun chargeur ces dernières semaines, ce qui explique mon changement brutal de téléphone.
Mais j'en garde un souvenir affectueux, de par son utilisation et plus encore de la période de ma vie qu'il a traversé à mes côtés. Alors, en l'ayant moelleusement installé dans son tiroir à proximité de ses copains téléphones, il m'arrive de continuer à lui parler...
On pourra dire ce qu'on voudra, une séparation, c'est toujours quelque chose d'un peu compliqué ^^
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K 810 i
L'aventure se poursuit à présent avec mon tout nouvel ami communicant (non, je ne parle pas d'un tamagotchi, quoi que...), habitant récent de mon sac à main et autres endroits où il va très certainement se perdre, constatant alors que sa propriétaire est une parfaite étourdie!
Il n'y a pas grand chose à ajouter cependant tant il est semblable au précédent dans le look comme dans l'utilisation.
Pas si "dernier cri" que ça mais un peu quand même, c'est exactement ce que je cherchais:
La même chose que le K 750 i en plus évolué.
Pas eu le temps de beaucoup le mettre à l'épreuve cependant, surtout dans ses capacités de téléphone, les amis traînassant toujours en grandes vacances pour le moment.
Mais à première vue, il a un toucher plutôt agréable, une couleur seyante aussi (bleu roi) et j'apprécie bien le design original de ses petites touches rondes so girly même si pour l'instant, j'ai un peu de mal avec elles pour tapoter mes sms de passage.
L'appareil photo, l'un des premiers "cybershot" de la gamme du même nom est tout bonnement fascinant: il présente de nombreuses perspectives et fonctions que je n'avais jamais encore testé sur un simple téléphone et qui ne me feront presque pas culpabiliser si par mégarde lors d'un week end, j'oublie mon compact numérique. En cela, je ne regretterais presque pas mon Valentin précédent.
La carte mémoire d'origine est plus importante aussi, ce qui n'est pas pour me déplaire car sans rien débourser, j'ai déjà de quoi stocker!
Quant au menu, il reste le même dans la réactivité comme dans la conception, avec quelques raccourcis ajoutés deci-delà.
Une bonne chose en soi au final.
Je redoute cependant quelques mauvais tours de la part du joystick qui d'une part, est moins agréable à manipuler que pour le T 630 et pour le K 750 i et qui d'autre part me semble un peu fragile quand on s'acharne dessus trop longtemps.
Quant à sa durée de vie?
Seul l'avenir nous le dira.
Mais le week end du 15 août passé et mes problèmes de téléphonie réparés, je suis toute ravie d'avoir trouvé en lui mon nouveau Valentin :)
-Livy-